Databac

Méthodologie de l'introduction pour la dissertation de philosophie

Publié le 07/11/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Méthodologie de l'introduction. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie. EXEMPLES D’INTRODUCTION :  Exemple n°1 : Devons-nous nous méfier de nos certitudes ? (Analyse et R1) Lorsque nous sommes certains d’une chose, c’est que nous la connaissons, nous la comprenons, nous savons pourquoi elle est telle qu’elle est, contrairement aux incertitudes qui sont la marque de notre ignorance. Ainsi, la certitude semble être garante de la vérité et de la connaissance que nous détenons. (Analyse et R2) Mais est-ce vraiment si simple ? Celui qui ne se méfie jamais de ses certitudes et qui est donc incapable de se remettre en question reste enfermé dans ses croyances et il est condamné à être borné. (Synthèse) Nos certitudes sont-elles donc le signe que nous maîtrisons parfaitement nos connaissances ou nous condamnent-elles au contraire à un esprit étroit et borné ? » (Annonce du plan) Nous verrons tout d’abord qu’il faut toujours rechercher la certitude, c’està-dire qu’il faut chercher à prouver et à fonder ce que l’on dit, au lieu de se contenter de croyances incertaines et infondées. Néanmoins, une analyse plus approfondie nous permettra de dire qu’on ne peut pas toujours tout prouver : pour vivre, il faut bien se contenter de certitudes pratiques qui n’ont pas été démontrées. Enfin, tout en admettant qu’on ne peut pas tout démontrer, nous soulignerons l’importance d’avoir conscience que nos certitudes ne sont que des repères limités et partiels, dont on doit pouvoir discuter avec les autres.  Exemple n°2 : Doit-on tout faire pour être heureux ? (Analyse et R1) Tous les hommes veulent être heureux, cela semble une évidence. Pour le dire autrement, le bonheur paraît être la finalité naturelle de l’existence. Il faudrait alors « tout faire pour être heureux ». Le bonheur devient une sorte d’impératif, de devoir moral, et d’urgence (la vie est brève...). Toutes nos décisions, toutes nos actions devraient tendre vers ce but. (Analyse et R2) Mais est-ce aussi simple ? Tous les hommes veulent être heureux, certes, mais si on les interroge sur ce qu’ils entendent par là et comment y arriver, les réponses se font beaucoup plus imprécises et confuses, voire contradictoires. Que signifie alors « tout faire pour être heureux » ? De plus, un tel impératif présuppose que le bonheur constitue la valeur suprême, et subordonne toutes les autres valeurs, comme la justice ou la liberté. (Synthèse) Faut-il donc tout faire pour être heureux et employer notre volonté et notre réflexion à ce but qui semble le but suprême pour l’homme ou faut-il savoir se détourner de cet objectif égoïste au profit de certaines valeurs telles que la liberté ou la justice ? (Annonce du plan) Nous verrons dans un premier temps que le bonheur ne découlant pas de la chance mais dépendant de nous, il nous revient de mobiliser notre volonté et notre réflexion pour atteindre ce but suprême de l’existence humaine, ainsi que le suggèrent les sagesses antiques. Néanmoins, à de telles théories on peut opposer que le bonheur n’est pas si facile à définir et à maîtriser, ni d’un point de vue conceptuel, ni d’un point de vue pratique et que toute volonté – sociale ou politique - d’imposer une conception unique du bonheur revient à supprimer une des qualités fondamentales de l’homme : sa liberté. Nous en viendrons donc dans un troisième temps à repenser le bonheur dans ses relations aux autres valeurs humaines, comme la justice, la liberté et le respect d’autrui.

« Fiche méthodologique - La dissertation en philosophie - A / Analyser les termes et chercher les idées. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles