Méthodologie de la dissertation en philosophie

« Méthodologie dissertation Disserter c’est répondre à une question, il ne s’agit pas d’une question ordinaire mais d’un problème qui suppose une grande réponse en trois parties argumentées et appuyées par des auteurs. La philosophie n’est pas un déballage d’opinion, on se moque de savoir ce que vous pensez, on attend des arguments et une réponse logique. - brouillon 1h30 - rédaction 2h30 Au brouillon : 1) analyse du sujet → trouver les enjeux du sujet et la définition, l’analyse et la signification des termes clés (trouver des synonymes, des antonymes, l’étymologie, des expressions courantes, des notions). 2) problématisation 3) plan semi-rédigé 4) introduction 1) Analyse du sujet Exemple : Le travail nous libère-t-il ? Le travail → accomplir des tâches pour recevoir quelque chose, efforts, contrainte= quelque chose d’extérieur à moi s’impose →vient de tripalium→ objet de torture → le contraire de l’oisiveté, du repos, des loisirs → genèse (bible) : le travail est une punition divine ( l’homme gagne son pain à la sueur de son front et la femme doit accoucher dans la douleur) → permet de répondre aux besoins primaires Le travail désigne l’effort physique ou intellectuel que l’homme entreprend afin de transformer la nature et de répondre à ses besoins. Liberté→ faire ce que l’on veut, ne pas être contraint, « liber » celui qui n’est pas esclave, aucune restriction, réprimer, censurer 2) Problématisation A partir de l’analyse des termes, il faut commencer à se poser le plus de questions possible sur le sujet : il faut épuiser le sujet pour n’en louper aucun aspect. - Le travail sur soi-même nous aide-t-il à nous libérer ? - De quoi le travail nous libère-t-il ?(oisiveté, dépendance, angoisse, besoins primaires, ennuie) - Comment le travail apporte une liberté ? - Quels sont les critères qui font d’un travail qu’il est libérateur ? Exemple : Pascal dit que le travail est une forme de divertissement. - Le travail ne nous contraint-il pas plus que ce qu’il nous libère ? Il faut donc écrire toutes les questions qui nous passent par la tête et les questions sont censées s’entraîner les unes les autres.

Le travail permet-il une liberté véritable et à quelles conditions ? Toutes ses questions doivent me mener au problème c’est à dire au paradoxe ( → comment une contrainte pourrais être une source de liberté ? c’est un paradoxe.

Comment une corvée, quelque chose de désagréable peut-il nous rendre libre de nos choix et de nos actes ?. »