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Mes forêts, Hélène Dorion Les racines - Analyse linéaire de texte Introduction

Publié le 24/06/2024

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« Mes forêts, Hélène Dorion Les racines - Analyse linéaire de texte Introduction « Les racines » est un poème de Hélène Dorion, poétesse québécoise qui appartient au recueil de poème « Mes forêts », datant de 2021. Hélène Dorion y évoque la forêt et l’humanise. Il est constitué de 4 sections qui évoluent depuis une évocation de la nature et jusqu’à l’activité et l’histoire de l’humanité.

Notamment elle évoque le chaos et les menaces de l’homme sur la nature mais termine avec espoir sur les réparations possibles. « Les racines » appartient à la première section du recueil, qui se nomme « l’Ecorce incertaine ».

Cette section est composée de plusieurs poèmes courts, qui ont des noms d’éléments de la forêt comme « l’arbre, le ruisseau ». Problématique Quelle place ont les racines dans le système « forêt » pour Hélène Dorion et comment les fait-elle s’élever ? Parties Ce poème est composé de 4 strophes, qui chacune évoquent un aspect des racines : Stophe 1 : leur place dans la forêt et leur force Strophe 2 : la fragilité et l’humanisation des racines Strophe 3 : L’ouverture à travers leur lien avec d’autres parties de la nature Strophe 4 : « l’esprit des racines » Partie 1 : Dans la première strophe, qui est la suite du titre, « les racines / fendent le sol / comme des éclairs », l’auteure situe la place de cette partie de l’arbre au niveau du sol et les définissent : « fendent le sol » : c’est l’ancrage de l’arbre, elles permettent à l’arbre de tenir, à travers un maillage dispersé dans le sol. Le mot « fendent » s’inscrit dans le champ lexical de la faille que la poétesse utilise tout au long de son recueil.

Il évoque à la fois, la blessure du monde, les blessures intérieures, et aussi la fertilité : ici a travers ce mot, elle suggère que les racines détruisent le sol mais c’est aussi un organe qui rend le sol aéré, fertile et espace d’interaction entre ces deux éléments (sol, arbre) Hélène Dorion fait une métaphore et compare les racines à des éclairs. Elle place donc cette partie de l’arbre comme un élément puissant (comme les éclairs). C’est aussi une référence à l’expression des éclairs qui fendent le ciel.

Elle annonce ainsi l’élévation qu’elle va donner aux racines vers le ciel à la fin du poème. Partie 2 Hélène Dorion personnifie les racines à travers les verbes de mouvement (avancent, tremblent) et le terme « solitude » qu’on associe à un sentiment humain. Le lecteur peut imaginer les racines s’étaler tout autour de l’arbre et en profondeur dans le sol, et leur donne ainsi une place importante ; on imagine un large réseau dans le sous-sol. On imagine aussi chaque racine progresser chacune de leur coté, avec le mot solitude. Les tremblements évoquent une avancée très progressive et.... »

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