Mercredi, 12 juin 2NON A LA MESURE ACTUELLE !
Publié le 23/05/2020
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Mercredi, 12 juin 2
NON A LA MESURE ACTUELLE !!!!
Pendant que le pays coule, que tout va de travers et dérive, telles que l’économie, la politique, la
santé, l’éducation, l’on trouve encore, malheureusement, des mesures injustes qui émanent de la
manipulation du droit positif par le gouvernement.
Dans ces conditions, existe -il encore au Gabon ; le droit positif crédible et digne de foi ? Autrement
dit, le Gabon est -il vraiment un Etat de droit ? Telle est la question qui ne cessent de se poser tous les
étudiants, observateurs politiques et les gabo nais, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest.
A en croire à ce
qui se dit, apparemment tout n’est plus que faux - semblant.
C’est également en observant le
comportement et l’attitude du gouvernement sur la mesure récente par rapport aux bourses d’ études
qui dit : « plus de bourse pendant la période des vacances ; nouveaux bacheliers tout comme les
anciens auront droit aux bourses dès le mois de la reprise des courses (…) la bourse des nouveaux
bacheliers qui n’a pas été donnée au complet… », qu’il m’est venu l’ idée d’écrire ces lignes , que
d’aucuns traiteront peut être de provoca trice , dans le seul et unique but de rappeler aux uns et aux
autres la place, le Devoir , l’Obligation et la responsabilité qui sont les leur à l’égard de cette jeunesse
qui a tout perd u, qui paye le prix le plus lourd à cause de leur bêtises, aussi de leurs incuries et cupidité,
pour se vautrer dans la concussion.
Les étudiants gabonais ne sont pas dupes.
Ils savent ce qui se passe, ce qui se trame dans leur dos.
Sauf qu’ils ne s ont plus écoutés, qu’ils n’ont plus droit à la parole, au risque de se faire massacrer, une
fois de plus ! En effet, ils savent qu’ils ont, en face d’eux une nouvelle génération, une nouvelle race
d’homme politique sans scrupules ni moralité comme disait l e Dr Gildas NZOKOU, ont une double
carapace.
UN type de politique, gouvernement et des mesures cupides et avides qui excellent dans la
facilité et la compromission.
Une génération nouvelle, de politique qui se complait dans le légalisme
juridique comme le po stulait Alain Claude Blie Bie Nze : « La loi reste la loi, nul n’est au -dessus
d’elle »Autrement dit, même les lois injuste sont valides.
A juste titre, Léo Strauss disait dans son œuvre
intitulée Droit nature l et histoire , Ed Flammarion, 1986, p 14 : «Rejeter le droit naturel revient à dire
que tout droit est positif, autrement dit que le droit est déterminé exclusivement par les législateurs
et les tribunaux des différents pays.
Or il est évident qu’il est parfaitement sensé et parfois même
nécessaire de parler de lois ou décisions injustes… ».
En d’autres termes , le rejet des nomos dictés par
les daimones, c’est -à-dire les esprits supérieurs engendre les règles injustes .
En effet, pour moi, cette
pensée de Leo Strauss correspond au moment actuel, autre ment dit, au temps de mon époque marqué
par le désordre, la corruption, le vol, la cupidité, la politique du ventre ou sociale, l’absence de
démocratie, c’ est -à’ dire l’injustice, le règne des passions, des animaux, de l’état de nature de Thomas
Hobbes et des lois imparfaites.
C’est pour cela, il faut sortir de cet état de corruption pour retrouver
l’état Civil, sinon on tombera dans ce que l’auteur du Léviathan disait à l’état de nature : « L’homme
est un loup pour l’homme ».
Une génération destiné e à mettre à genoux tous les étudiants gabonais, afin de les plier, de les
obliger à ramper jusque sous la table où mange le roi et y ramasser les miettes qui en tombent.
Or, ne.
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