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Mélancolie

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 23 août 1967 Série C-43 Fiche No 1942 Mélancolie 1.

En France, près de cinq cent mille personnes sont touchées par une affection fré­ quente: la dépression mélancolique.

Il s'agit d'un état morbide grave; c'est le type même de la psychose aiguë.

La mélancolie se manifeste le plus souvent en crises périodiques qui, dans nombre de cas, alternent avec des crises maniaques.

Du fait de cette dualité, la mélancolie est considérée comme l'expression d'une morbidité particulière, la psychose maniaco-dépressive.

2.

Le début de l'accès est géné·ralement brusque.

L'état psychique du malade se trouve changé en quelques jours.

On note souvent à l'origine un élément provocateur "(surmenage, choc).

mais le déclenchement de la crise nécessite également une cer­ taine prédisposition.

On ne peut cependant réduire la mélancolie à son seul aspect psychique.

Bien qu'il n'y ait pas de lésions visibles, le désordre fonctionnel s'exprime de façon concrète.

L'insomnie, symptôme principal, est une conséquence de la crise et non pas sa cause.

Le refroidissement des extrémités, les troubles digestifs (consti­ pation), et génitaux (frigidité, impuissance) sont les autres manifestations externes de la mélancolie.

3.

Les symptômes psychiques constituent l'essentiel de l'expression morbide de la crise.

On les classe en trois groupes: troubles de l'activité, de l'idéation, de l'affectivité.

Les troubles de l'activité se manifestent par une diminution de l'élan vital.

L'incapacité d'agir ou de prendre une décision peut être totale.

Les troubles de l'idéation sont constants.

Le déficit intellectuel est très net: parfois simple difficulté de concentration, mais dans certains cas, état d'hébétude proche de la confusion mentale.

4.

Les troubles de l'affectivité donnent sa tonalité spécifique à la dépression mélan­ colique.

La douleur morale est fondamentale; elle conduit à une véritable métamor­ phose de la personnalité (autodépréciation, pessimisme, sentiment de culpabilité).

Tous les aspects de la vie affective spirituelle ou artistique sont touchés par la dépres­ sion: rien n'intéresse plus le malade, hormis parler de sa déchéance.

Il a la conviction absolue que sa vision de lui-même est objective, ce qui le rend imperméable à tout argument.

Les sentiments d'incurabilité et de ruine sont l'expression de son pessi­ misme systématique et peuvent, en toute logique, conduire au suicide.

C'est le danger majeur de toute crise, particulièrement redoutable chez le mélancolique " modéré"" qui raisonne froidement, mûrit et organise sa solution.

5.

L'origine de l'état dépressif est mal connue.

Pour certains le trouble de l'humeur procéderait d'un dérèglement du thymus dû à J'altération d'un centre régulateur encé­ phalique.

Mais l'hypothèse d'une action enzymatique entraînant la stimulation des fonctions thymiques n'est pas écartée.

D'autre part, l'influence des facteurs émotion­ nels et génétiques (hérédité) sont indiscutables.

Toutes ces hypothèses ne s'excluent d'ailleurs pas mutuellement.

6.

La crise mélancolique guérit toujours.

Mais elle dure longtemps (plusieurs mois), et les risques de récidive sont importants.

Le traitement commence par l'hospitali­ sation.

On peut ensuite employer soit la sismothérapie (électrochocs), soit des drogues antidépressives.

Mais si ces thérapeutiques sont efficaces, elles ne préviennent pas les risques de rechute. 2 / 2. »

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