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Melancholia victor hugo analyse linéaire

Publié le 09/05/2022

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hugo

« « Mélancholia » commentaire linéaire Introduction au texte Le texte se trouve dans le livre troisième de la première partie du recueil intitulé « Les luttes et les rêves ».

Comme ce titre l’indique, ce livre est plus particulièrement consacré à l’engagement du poète dans un combat.

D’après son aspect général, on remarque qu’il n’y a pas de strophe, c’est un long poème écrit en alexandrins d’un seul bloc.

Le titre est « Melancholia », mot latin à l’origine du mot français mélancolie, synonyme de tristesse.

Le mot latin vient de l’association de deux mots grecs qui signifient « la bile noire ».

Cet extrait du long poème a pour sujet le travail des enfants, ce thème est donc d’après le titre du poème un sujet de tristesse.

Comment l’auteur cherche-t-il à convaincre le lecteur du caractère néfaste du travail infantile ? 1.

...

Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? 2.

Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? 3.

Ces filles de huit ans qu’on voit cheminer seules ? 1.

Description des enfants Les mots accentués par les coupes caractérisent les enfants en insistant sur leur détresse. Les éléments qui permettent la description des enfants insistent sur leur fragilité et leur faiblesse, « pas un seul ne rit » « maigrit » « seules ». Le déterminant démonstratif « ces » invite le lecteur à les observer. Les trois questions qui suivent permettent également d’attirer l’attention du lecteur sur les raisons qui sont à l’origine de l’état des enfants, le lecteur se pose la question et attend la réponse.

Ces questions créent donc un effet d’attente. Dans ce premier mouvement, les enfants sont simplement décrits sans que l’on sache précisément ce qui engendre un tel état. 4.

Ils s’en vont travailler quinze heures sous des meules 5.

Ils vont, de l’aube au soir, faire éternellement 6.

Dans la même prison le même mouvement. 7.

Accroupis sous les dents d’une machine sombre, 8.

Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre, 9.

Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, 10.

Ils travaillent.

Tout est d’airain, tout est de fer. 11.

Jamais on ne s’arrête et jamais on ne joue. 12.

Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue. 13.

Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. 14.

Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas ! 2.

Description de la vie des enfants Les deux compléments circonstanciels qui débutent par « sous », « sous des meules » et « sous les dents », permettent d’insister sur la soumission dont sont victimes les enfants.

Cela engendre de la pitié chez le lecteur. De même les compléments circonstanciels de temps, « quinze heures » au vers 4 et « de l’aube au soir » au vers 5, « éternellement » ainsi que « jamais » répété au vers 11 permettent d’insister sur la longue durée du temps de travail des enfants.. »

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