Médenine
Publié le 16/05/2020
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Médenine
Rommel barre la route de Tunisie.
Tandis que le haut commandement allemand lui envoyait de maigres renforts,Rommel consolida ses positions sur la ligne Mareth, sorte de ligne Maginot, allant des Monts de Matmata à la mer.Au nord, c'est-à-dire près du rivage, les fortifications, plus espacées qu'ailleurs, comprenaient seulement desréseaux de fil de fer barbelé, des mines et quelques points d'appui.
Les Allemands pensaient que le terraintourmenté, raviné, présentait naturellement d'énormes difficultés.
Pendant que Rommel s'efforçait d'améliorer lesvieilles fortifications françaises, la 8e armée de Montgomery vint s'établir et se retrancher autour de Médenine,étrange ville creusée de tunnels, dont les Alliés s'étaient emparés le 20 février 1 943.
Profitant de ce queMontgomery était occupé à rassembler ses unités dispersées, Rommel fonça vers l'ouest et livra la bataille deKasserine, conjointement avec une partie des forces de von Arnim.
Après cette vaine tentative, il revint sur ses paspour affronter la menace croissante que représentait pour lui la 8e armée.
Conscient des intentions offensives del'ennemi, Montgomery établit un solide barrage d'artillerie et plaça ses blindés à l'arrière.
Les chars qu'il détruiraitdiminueraient d'autant les réserves allemandes, qui ne cessaient de fondre.Le 6 mars à 9 h, Rommel lança une attaque selon trois axes.
Déferlant du nord-ouest, la 90e division légère et ladivision La Spezia firent mouvement vers la route de Mareth, où elles se heurtèrent à la 1 54e brigade, à la hauteurde Hir Ksar Koutine.
Au centre, les 15e et 21e divisions Panzer, appuyées au sud par la 10e division Panzer,engagèrent l'effort principal.
Dans ces deux secteurs, les défenses établies par Montgomery se révélèrent solides,même pour des vétérans de l'Afrikakorps.
Les barrages antichars de la 2016 brigade des gardes et de la 1318brigade d'infanterie motorisée détruisirent 39 chars en deux heures de combats, dans le secteur central seul.
Ausud, la 5e brigade néo-zélandaise ne put faire mieux, mais Rommel n'en avait pas moins subi, dans l'ensemble, despertes telles qu'au milieu de la matinée, il prit la décision de se replier avec les chars qui lui restaient.
Une fois deplus, Montgomery avait affaibli l'ennemi en lui détruisant quelques blindés.
Rommel se voyait contraint à ladéfensive.
Bientôt, il livrera sa dernière bataille en Afrique, à Mareth..
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