Maximilien LUCE:LES TANNERIES DE LA BIÈVRE.
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
Maximilien LUCE
LES TANNERIES DE LA BIÈVRE
Illustration des débuts de Luce dans le pointillisme, cette toile révèle
un souci de capter la lumière en touches subtiles.
C'est toute la
douceur de l'Ile-de-France que le peintre s'est attaché à exprimer ici ...
Né dons un milieu très modeste, Luce
n'oubliera jamais ses origines.
Sympa thisant
des mouvements anarchistes, cet artiste qui
peint depuis 1 877 met en scène des
ouvriers, des gens du peuple, des passants.
Zola écrira de lui : «Il rend Manet compré
hensible au bourgeois ; il ne s' en inspire que
dans certaines
limites et l' adapte au goût du
public .
Il faut ajouter que c'est un artisan
adroit et qu'il sait comment flatter le maxi
mum de gens .
»
LE CONTEXTE
Luce
voyage peu.
Aux lumières du Midi ,
chères
à beaucoup de ses omis peintres, il
préfère , comme Pissarro, les tons feutrés de
l' lie-d e-Fronce.
Il fera d'ailleurs de nombreux
séjours dons
la propriété de Pissarro, à Éro
gny.
Il peint énormément de vues de Paris et
des environs, exécutant des paysages à la
lumin osité remarquable.
L'ŒUVRE
Luce utilise ici la technique chère aux poin
tillistes , celle des tons purs divisés.
Les petites
taches de
couleur se mélangent non plus sur la
toile mois dons l'oeil du spectateur, ce qui leur
donne une vibration et un éclot inhabituels.
jouant sur les contrastes de cou leur s, Luc e fait
la péri o de po intilliste de luce ne durera que quelques années .
Elle e xplose dan s cette toile peinte à Herblay , dans la rég ion paris ienne .
Maximilien LUCE 1858-1941
• Les Tanneries de la Bièvre,
dit aussi Tannerie à Gentilly
• Huile sur toile 59 cm x 72 cm • Signé et daté en bas, à droite, «Luce 87 »
• Peint en 1887 • Localisation : collection particulière
• Expositions: Paris, 1888
(Quatrième Exposition des Artistes
indépendants); Bruxelles, 1889;
Londres, 1965
éclater la lumière sur la toile en teintes diffuses
et nuancées .
Tout est prétexte à ce foisonne
ment de taches colorées, comme les ombres
des
silhoue ttes ou du tronc , à droite de la com
position.
LA CRITIQUE
Lorsque cette toile fut exposée pour la première
fois
en 1888 , lors de l'exposit ion des Artistes
indépendants , le journaliste Félix Fénéon
écrivit: «Techniquement,
Luce se rattache au
système de
Seurat de peindre avec des tons
francs posés
les uns à côté des autres , légiti
més par leurs complémentaires et produisant
d'intenses vibrations
lumineuses ...
».
L'HISTOIRE
Après avoir figuré dons une galerie
londonienne , puis dons une galerie
françoise , cette toile a trouvé pre
neur
à Londres le 3 décembre 1991
chez Christie 's pour 42 000 livres
(375 000 FF) .
LA COTE
On
trouve beaucoup d'œuvres de
Luce dans
les ventes publiques.
Les
huiles
sur toile se négocient entre
22000FF (4000dollars) et
2,2 millions de francs français
(400000dollars), mais on peut
trouver de simples dessins au crayon
entre
800 FF (145 dollars) et
11 000 FF (2 000 dollars)..
»
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