Databac

Maximilien LUCE:LE CAFÉ.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Maximilien LUCE:LE CAFÉ. Ce document contient 466 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Beaux-arts.

« Maximilien LUCE LE CAFÉ Avant de partir au travail, un homme prépare le café du petit matin, tandis que sa femme donne un dernier coup de balai.

Sous le pinceau de Maximilien Luce, les gestes quotidiens de simples ouvriers prennent grâce et dignité.

En 1 892, Maximilien Luce est touiours sous l'influence de ses amis regroupés dans le cou­ rant néo-impressionniste.

Sa touche flirte avec le di visio nnisme , même si chez lui ce procédé n'a rien de systématique .

Le Café, outre son ambition sociale, est le reflet de ses préoccu­ pations artistiques.

l 'ŒUVRE Ma ximilien Luce refuse de confiner l'ar t à la représentation des beaux quartiers .

Ses suiets d'inspiration, il les trouve dans les faubourgs déshérités et dans l 'observation de la vie du peuple .

Chez Luce , on ne trouve pourtant nulle trace de misérabilisme exotique.

Ce militant anar­ chiste engagé ne pénètre pas dans un foyer d'ouvriers comme un reporter a vide de sensa­ tions.

Il s'y rend avec l' humilité d'u n homme dont le seul souci est de mettre l'art au service de tous .

LA CRITIQUE Un peintre s'intéressant à la vie des ouvriers dans ce qu'elle a de plus simple et de plus luce uti lise une touche presque divisionniste pour peindre cet intérieur modeste .

quotidien, voilà qui choquait beau­ coup à l' épo­ que .

T abarant, le biographe de Maximilien Luce , affirme : «A la rigueur , les cri­ tiques du boule ­ vard eussent consenti à prêter quelque atten ­ tion aux paysa­ ges de Luce , mais pouvaient ­ ils pardonner Maximilien LUCE 1858-1941 eLeCafé • Huile sur toile 81 cm x 65 cm • Signé en bas, à gauche, «Luce 92 » • Peint en 1892 ou 1889 (selon Tabarant) • Localisation : collection particulière • Expositions: Paris, 1899, 1912.

au paysagiste de les introduire avec si peu de discrétion dans l'intimité plébéienne? Ils devaient se répéter ce mot imbécile de Delé­ cluze à propos des œuvres paysannes de Courbet: "C'est de la démagogie de mau ­ vais goût" .» N 'a v ait-on pas fait le même reproche à Degas lorsqu'il osa peindre des blanchis­ seuses au tra vail , blanchisseuses dont l'une, de surcroît, bâillait! Un autre ami de luce , l'anarchiste George Darien , auteur du Voleur et de Biribi, écrit de son côté: «Ce qu 'elle représente, sa peinture? Des choses très simples .

Des inté­ rieurs aussi.

Oh! des intérieurs pas chics : des mansardes de pauvres, des logements d 'ouvriers ( ...

) .

Sa peinture violente, crue, brutale , soit évoquer l'âme saignante du peuple.

» l'HISTOIRE Ce tableau a d'abord fait partie de la collec­ tion Signac a vant d'êt re acheté par un parti­ culier.

LA COTE Les œuvres de Maximilien Luce circulent toujours beaucoup dans les ventes.

Leurs prix sont extrêmement variables.

Une encre vaut 8 000 FF (1450 dollars).

Mais certains tableaux dépassent les 4 millions de francs français (720 000 dollars).

lf'"iUaEDI TIONS. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles