Maximilien Ier, empereur (1459-1519) Fils de l'empereur Frédéric III (Habsbourg de Styrie) et d'Éléonore de Portugal, MaximilienIer fut l'une des figures les plus caractéristiques d'une époque de transition, à la charnière du Moyen age et des temps modernes.
Publié le 23/05/2020
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MAXIMILIEN Ier, empereur du Saint Empire romain germanique. Né le 22 mars 1459 à Wiener Neustadt (Basse-Autriche), mort le 12 janvier 1519 à Wels (Haute-Autriche). Le « dernier chevalier du trône » conserva à travers toute son activité politique, qui ne fut pas toujours heureuse, une grande nostalgie du passé, de la chevalerie, du Moyen Age, ce qui ne l’empêcha pas de se montrer un homme de son temps, ouvert aux grands courants humanistes, et d’être le protecteur et l’ami des humanistes. C’est à lui et à sa passion pour la littérature que nous devons l’unique manuscrit du poème médiéval intitulé Kudrun. Les soucis politiques, les tentatives qu’il effectua pour donner plus de souplesse à l’organisation de l’Empire allemand et pour l’adapter aux temps nouveaux, les nombreuses guerres qu’il soutint un peu partout, n’éteignirent pas en lui l’amour de la littérature et le désir de participer au mouvement patriotique que l’humanisme et la découverte d’Arminius, faite surtout par Hutten, avaient suscité en Allemagne. A cela Maximilien joignait un goût manifeste pour la confession autobiographique — héritage lointain de la mystique —, pour l’allégorie, ultime écho de la scolastique. Nous en trouvons le témoignage dans son vaste poème chevaleresque, Le Teuerdank, dont il fit le plan et qu’il n’écrivit qu’en partie (le reste fut rédigé par M. Pfintzing). On retrouve cette même nostalgie du passé qui donne au Teuerdank une saveur un peu surannée dans Weisskunig, que l’empereur ébaucha et n’écrivit, également, qu’en partie.
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Maximilien Ier, empereur
1459-1519
Fils de l'empereur Frédéric III (Habsbourg de Styrie) et d'Éléonore de Portugal, Maximilien
Ier fut l'une des figures les plus caractéristiques d'une époque de transition, à la charnière du
Moyen age et des temps modernes.
Cet empereur fut, à la fois, un chevalier et un prince de la
Renaissance.
Mais il besogna durement pour consolider le pouvoir de sa maison dans les
différents pays de son lignage et pour conserver la couronne impériale élective (roi des
Romains (1486), empereur à la mort de son père (1493) et couronné seulement en 1508).
Il
réunit sous son autorité les domaines dispersés des Habsbourg (Autriche, Tyrol, Souabe,
Alsace) et les regroupa dans trois gouvernements dirigés par des collèges.
Il obtint ainsi une
certaine harmonie entre des pays qui conservaient néanmoins jalousement leurs diètes et
leurs lois.
Le grand événement de sa vie et de sa politique fut son mariage avec Marie de
Bourgogne, fille et unique héritière de Charles le Téméraire.
Il la perdit de bonne heure, mais
il eut à défendre le vaste héritage échu à ses enfants, et sur une grande part duquel le roi de
France revendiquait légitimement des droits de suzeraineté.
Ce fut l'origine des guerres entre
les maisons de France et d'Autriche.
En 1482, Maximilien, au traité d'Arras dut abandonner
l'Artois et la Franche-Comté, mais il conserva les Flandres.
Il consentait au mariage de sa fille
Marguerite avec le dauphin Charles.
Lui-même épousa par procuration la jeune duchesse de
Bretagne, Anne.
Mais les vicissitudes et les guerres entraînèrent la rupture et l'annulation de
ces traités et de ces alliances.
Maximilien n'en fut pas découragé dans l'extraordinaire
politique matrimoniale qui devait être si avantageuse a sa dynastie : il épousa Blanche Sforza,
qui lui apportait une riche dot et lui ouvrait des perspectives sur l'Italie.
Il maria Marguerite à
l'héritier d'Aragon et de Castille, Don Juan, et son fils Philippe le Beau à la s œ ur de Don Juan,
Juana.
Ce fut celle-ci, à la mort de Don Juan sans enfants, qui recueillit l'héritage des rois
catholiques, des parents et le transmit plus tard à son propre fils, Charles Quint.
Dès 1491,
Maximilien avait conclu alliance avec le roi de Bohême et de Hongrie, Vladislas Jagellon, dont
il souhaitait capter les royaumes dans son patrimoine.
En 1515, il fit conclure le mariage de sa
petite-fille Marie avec le jeune roi Louis II, successeur de Vladislas et de la s œ ur de Louis II,
Anne, avec l'un de ses petits-fils.
Il avait préparé la réunion de l'héritage des Jagellon à celui
des Habsbourg, du Téméraire et des rois catholiques.
Dans toute l'Allemagne d'autre part, on
souhaitait une réorganisation de l'Empire.
Maximilien ne pouvait l'introduire de sa propre
autorité.
Mais il parvint à sauvegarder un certain équilibre entre l'empereur et l'Empire,
c'est-à-dire la diète, où étaient représentés les Électeurs, les princes et les villes.
Deux Cours
suprêmes de justice, à la fois tribunaux d'appel et premières instances pour les immédiats
d'Empire, furent instituées : l'une, la Chambre d'Empire (Reichs Kammergericht) dont les
membres étaient désignés par les États et le président nommé par l'empereur, l'autre, le
Conseil d'Empire (Reichshofrat) dont l'empereur choisissait le personnel.
Justice de l'Empire,
justice personnelle de l'empereur, à la fois complémentaires et rivales.
De même, il remit de
l'ordre dans la chancellerie d'Empire, où le vice-chancelier qu'il désignait eut plus d'efficacité
que le chancelier en titre, traditionnellement l'archevêque de Mayence.
Pour autant,
Maximilien était bien loin de devenir un maître absolu de l'Empire et de l'Allemagne : il avait
sans cesse à composer avec les États.
Mais il trouvait l'appui des grands marchands
d'Allemagne, les Fugger, en train de renouveler l'économie et d'instaurer des formes.
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