Maxime Weygand

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Né le 21 janvier 1867 à Bruxelles, il entre à Saint-Cyr en 1885. Il entame une carrière brillante pendant la Première Guerre auprès de Foch (chef d'État major général), il est major général des armées alliées en 1918. Il devient chef d'État major de l'Armée en 1930 et généralissime en 1931, et est élu à l'Académie française dans le fauteuil de Joffre. Bien que favorable à une certaine mécanisation de l'Armée, il impose une conception traditionnelle de son organisation. Le 18 mai 1940, Reynaud l'appelle à la tête des armées. Dès le 12 juin il se prononce pour l'armistice, pour sauver l'honneur de l'armée en évitant la capitulation, et par dédain de la République. Ministre de la Guerre de Vichy, il s'oppose à Laval. Il est nommé commandant en chef en Afrique en septembre 1940. Tout en refusant de se rapprocher de la France libre, il incite Pétain à plus de fermeté à l'égard de l'Allemagne. Apres le débarquement en Afrique du Nord en 1942, il est déporté et libéré par les Américains en mai 1945. Traduit devant la Haute Cour de justice, son procès se termine par un non-lieu (1948). Jusqu'à sa mort en 1965, il cherche à réhabiliter Pétain et défend l'Algérie française.