Mauritanie (2002-2003) Division de l'opposition
Publié le 20/09/2020
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Mauritanie (2002-2003)
Division de l'opposition
En 2003, la Mauritanie s'est tenue à distance du conflit irakien, précisant,
avant même que la coalition américano-britannique n'entame son offensive armée,
le 19 mars : «Saddam Hussein ne sera pas accueilli en Mauritanie, en cas de
fuite.» En officialisant ses relations diplomatiques avec l'État d'Israël en
octobre 1999, la Mauritanie avait fermé l'ambassade d'Irak, accusant ce pays de
velléités de déstabilisation.
En réalité, l'abandon de l'axe de Bagdad était la
condition posée par les États-Unis pour leur retour comme investisseurs.
En
avril 2003, Washington a aussitôt effacé la dette de Nouakchott (6,7 millions de
dollars).
L'autre fait politique marquant a été la «décapitation» de Conscience et
résistance (CR).
Ce mouvement politique clandestin était la nouvelle bête noire
du gouvernement, après les dissolutions de l'Union des forces démocratiques
(UFD) en octobre 2000 et d'Action pour le changement (AC) en janvier 2002.
Animée depuis Paris, l'organisation avait à sa tête le très radical Jemal Abdel
Nacer ould Yessa, ancien porte-parole de l'ancien président Moktar ould Daddah.
Le 20 mars 2003, J.
A.
N.
ould Yessa a été exclu du mouvement pour «vénalité et
trahison des secrets de l'organisation».
Réfutant l'accusation, ce dernier a
regretté que «le régime de M.
ould Taya soit en train de réussir la division de
l'opposition».
Coup réussi pour la présidentielle de novembre 2003, l'opposition
ayant peiné à trouver une candidature unique susceptible de barrer la route au
colonel ould Taya, au pouvoir depuis 1984.
Celui-ci a échappé, le 8 juin 2003, à
une tentative de putsch menée par des islamistes radicaux lui reprochant ses
rapports avec Israël et le soutien accordé aux États-Unis lors de la guerre
contre l'Irak.
Au plan économique, les relations entre Alger et Nouakchott se sont réchauffées.
En avril 2003, les deux pays ont signé six nouvelles conventions portant
notamment sur la pêche, l'agriculture et l'énergie.
La société
algéro-mauritanienne de pêche (ALMAP) devait ainsi être remise en marche,
permettant à la Mauritanie de reprendre son contrat d'approvisionnement en
pétrole à partir d'Alger (elle l'avait rompu en 2002).
D'autre part, quatre ans après son retrait de la Communauté économique des États
de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), la Mauritanie a commencé à regretter son
départ, d'autant qu'elle faisait partie des rares pays à avoir une balance
commerciale excédentaire.
La campagne agricole 2002-2003 n'a pas non plus été à
la hauteur des espérances, du fait d'une mauvaise pluviométrie.
Le pays a été
incapable de couvrir les deux tiers de ses besoins en céréales.
Près de 700 000
personnes risquaient ainsi de voir leur situation se détériorer..
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