Mauritanie (1999-2000) Refroidissement des relations avec la France et l'Irak
Publié le 20/09/2020
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Mauritanie (1999-2000)
Refroidissement des relations avec la France et l'Irak
Le 29 octobre 1999, la Mauritanie a officialisé ses relations diplomatiques avec
l'État d'Israël.
Au même moment, ses rapports avec l'Irak se sont détériorés,
Nouakchott accusant Bagdad de velléités de déstabilisation, ce qui a abouti à la
fermeture de son ambassade en novembre 1999.
Les États-Unis s'en sont félicités
et un réchauffement s'est opéré entre les deux pays, marqué par des échanges
commerciaux.
En juillet 1999, Ely ould Dah, capitaine dans l'armée mauritanienne, a été
inculpé par le tribunal de Montpellier (France) pour actes de torture sur
plusieurs de ses compatriotes négro-mauritaniens, en 1990 et 1991.
Une plainte a
été déposée par la Fédération internationale des Ligues des droits de l'homme
(FIDH).
E.
ould Dah a été remis en liberté sous contrôle judiciaire le 28
septembre 1999, dans l'attente de son jugement (il est parvenu à quitter
clandestinement la France, le 4 avril 2000).
Une crise s'est ouverte entre la
Mauritanie et la France, le président Maaouya ould Taya a ainsi boycotté le
sommet de la Francophonie de Moncton (Canada), en septembre 1999.
Puis
Nouakchott, après avoir expulsé quelques coopérants militaires, a mis en place
un visa obligatoire pour l'entrée des Français sur le territoire.
Fallait-il
voir une retombée de cette crise dans le retrait de la Mauritanie, en décembre
1999, de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ?
Elle a justifié sa décision par son manque d'intérêt pour le projet de monnaie
unique de l'organisation.
Sur le plan économique, le pays a continué de ployer sous le poids de sa dette
multilatérale, estimée à près de 760 millions de dollars, les dettes bilatérales
s'élevant à 150 millions de dollars, pour un budget annuel de l'État de 250
millions.
Conformément aux exigences des institutions de Bretton Woods, l'Office
des postes et télécommunications et Air Mauritanie ont été privatisés en 1999.
Le taux de croissance du PIB a été de 4,1 % en 1999, pour une croissance
démographique de 2,7 %, près de 60 % de la population vivant toujours au-dessous
du seuil de pauvreté.
Le Japon a déboursé 4 milliards FCFA pour la construction
d'un second port autonome à Nouadhibou, capitale économique.
Cela devrait
permettre de mieux exploiter la côte, parmi les plus poissonneuses du monde..
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