Databac

MAURICE THOREZ

Publié le 16/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : MAURICE THOREZ Ce document contient 449 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« MAURICE THOREZ (1900-1964) Celui qui devait être un des créateurs et un des grands chefs du parti communiste français naît à Noyelles, dans lePas-de-Calais, le 28 avril 1900, dans une famille de mineurs et commence à travailler dans les services administratifsdes mines avant d'adhérer au parti socialiste en 1919.

Mais, à la tête de sa fédération, il ne tarde pas à se rallier àla Ille Internationale lors du congrès de Tours.

Dans les débuts difficiles du parti communiste, Thorez se faitremarquer par son ardeur au travail, la vivacité de son intelligence, ses qualités de tribun.

Délégué au deuxièmecongrès du parti en 1922, il devient «permanent» l'arme suivante et secrétaire de la fédération du Pas-de-Calais.

Lecongrès de Lyon de 1924 l'élit enfin au comité directeur.

Thorez a alors le privilège d'être envoyé en U.R.S.S., où ilrencontre Staline, pour qui il nourrira toujours une admiration proche de la vénération.Revenu en France, Thorez est chargé de l'action antimilitariste dans le cadre de la guerre du Rif, ce qui lui vautd'être condamné à une peine de prison.

Devenu membre du bureau politique en 1925, il joue un rôle déterminantdans l'élimination de Jacques Doriot, qui a le tort de recommander une union de la gauche jugée encore prématuréeen 1934.

Mais un an plus tard, sur l'ordre de Staline, inquiet du danger que l'Allemagne de Hitler représente pourl'U.R.S.S., Thorez va être en grande partie à l'origine du Front populaire, qui réunit les radicaux socialistes, lessocialistes et les communistes.

Au cours de la campagne électorale de 1936, celui qui est devenu le n° 1 du parti,en tant que secrétaire général, pratique la politique de la «main tendue» à l'égard des catholiques et même desCroix-de-Feu.

Simultanément, après les accords de Matignon, il invite les travailleurs à «savoir cesser une grève»par crainte de voir le mouvement récupéré par les éléments libertaires.

Il se fait, en même temps, le défenseur desvertus patriotiques.En octobre 1939, sur l'injonction du Kremlin, Thorez doit accepter le pacte germano-soviétique.

Mobilisé, il déserteet rejoint Moscou.

A la Libération, après l'entrevue de Gaulle-Staline, il bénéficie de la grâce amnistiante et rentreen France.

Dans la politique des deux blocs définie à Yalta, il fait du parti communiste un parti de gouvernement etparticipe à la reconstruction du pays.

Il reste ensuite fidèle à la formule du «tripartisme» jusqu'à l'exclusion descommunistes par Ramadier, en mai 1947.

Frappé de congestion cérébrale en 1950, Thorez reprend la directionnominale du P.C.

en 1953 et reste dans la ligne stalinienne.

Il meurt subitement le 11 juillet 1964, au large d'Odessa,à bord du paquebot qui le conduisait en Union soviétique.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles