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MAURICE RAVEL

Publié le 18/05/2020

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« Arts et Culture MAURICE 1 RAVEL 1 Durant l'entre-deux-guerres, Maurice Ravel a été la figure dominante de la musique française.

Bien que très prolifique, il est surtout connu pour le rythme hypnotique de son célèbre Boléro.

M aurice Ravel est né le 7 mars 1875 à Ciboure, un village des Pyrénées­ Atlantiques situé près de la frontière espagnole.

Son père, un ingénieur suisse, et sa mère, basque, l'encouragent à_développer son précoce talent pour la musique.

A l'âge de 14 ans, il entre sur concours au conser vatoire de Paris, où il étudie le piano, l'harmonie et le contrepoint.

Les relations de Ravel avec la direction du conservatoire ne sont pas toujours très faciles (il est renvoyé pour une période de deux ans, de 1895 à 1897), bien qu'il y suive des cours, notam­ ment avec André Gédalge (1856-1926) et Gabriel Fauré (1845-1924), jusqu'en 1905.

Sa maîtrise technique est rapidement reconnue.

En 1901, il obtient le second prix de Rome, manquant de jus­ tesse le premier.

En 1905, son exclusion du conserva-toire provoque un tel scandale que le directeur se voit obligé de le réintégrer.

Auparavant, en 1903, il rencontre Claude Debussy (1862-1918), qu'il vénère.

Le Quatuor en Fa (1902-1903) ainsi que les trois poèmes sym­ phoniques de Shéhérazade (1903) trahissent cette admiration.

Ce sont les seules œuvres de Raye! où l'on décèle une influence debussyste.

A cette époque, Ravel est déjà un compositeur apprécié grâce à ses œuvres pour piano et pour orchestre.

Sa célèbre Pavane pour une infante défunte (1899) est une superbe pièce pour piano, rappelant le cérémonial des danses funéraires qui étaient exécutées dans le passé à la cour d'Espagne.

Toujours dans la même tradition, sa Rhapsodie espagnole (1908) et l'Heure espagnole (1911) révèlent son attirance pour ce pays, senti­ ment qui remonte peut-être à son enfance passée près de la frontière.

La facilité avec laquelle Ravel intègre dans son langage une grande variété de styles, allant du baroque à la musique tsigane, sans oublier le jazz, le classe sans nul doute parmi les grands maîtres.

Les grandes œuvres pour piano Avant 1914, alors qu'il est à l'apogée de son éner­ gie créatrice, Ravel compose une série de chefs­ d'œuvre pour piano, dont Jeux d'eau (1901), Sonatine (1905), Miroirs (1905), Gaspard de la nuit (1908) et Ma mère l'Oye (1912).

Son œuvre la plus ambitieuse, de par sa dimen­ sion, est sans aucun doute Daphnis et Chloé (1912), une symphonie chorégraphique avec chœurs.

Commandée en 1909 par le grand organi­ sateur de spectacles Serge de Diaghilev (1872-1929) pour les Ballets russes, cette pièce est inspirée d'une histoire de la mythologie grecque.

Les Ballets russes exercent à l'époque une influen­ ce détermiJ]ante sur le développement des arts modernes.

A leur contact, Ravel, qui à 38 ans est déjà un musicien célèbre et influent, fait la ren­ contre d'un autre grand compositeur: Igor Stra­ vinsky (1882-1971).

En 1913, les deux hommes tra­ vaillent en collaboration sur l'orchestration d'une œuvre de Moussorgski en Suisse.

Entre-temps, Ravel compose les Valses nobles et sentimentales pour piano qui sont jouées, sans aucun nom d'auteur, en 1912, à la Société musi­ cale indépendante (dont il a été l'un des fonda­ teurs en 1910).

Cette pièce audacieuse et origi­ nale, à part dans l'œuvre de Ravel, désoriente le public, qui ne sait à qui l'attribuer.

Le dépouille­ ment et la pureté dans la matière autant que dans le ballet p.

377 le baroque p.

391 Claude Debussy p.

1043 Les instruments de musique p.

201i Vas/av Nijinski p.

2797 Igor Stravinsky p.

3993 Â Ravel critiquait parfois l'exécution de ses œuvres.

Lors d'une soirée privée à Paris, il déclara au pianiste: • J'ai écrit une Pavane pour une infante défunte, et non une pavane défunte pour une infante ! • la forme que Ravel explore avec cette œuvre trou­ veront leur aboutissement l'année suivante avec les Trois poèmes de Stéphane Mallarmé.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Ravel tente de s'engager dans l'armée, en dépit de sa santé fragile.

Eternel dandy, il ne réussit pas à dissimuler sa frêle stature.

Amèrement déçu. »

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