Maurice Barrès1862-1923Il y a loin du Jardin de Bérénice (1891)
Publié le 22/05/2020
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Maurice Barrès
1862-1923
Il y a loin du Jardin de Bérénice (1891) au Jardin sur l'Oronte (1922), mais, pèlerin passionné
des hauts lieux d'Italie, d'Espagne, de Crèce, d'Orient — et de France, c'est toujours son
“ moi ” qu'il a cherché, à l'exemple de son très conscient modèle Chateaubriand, quitte à en
trouver l'épanouissement dans les doctrines traditionalistes les plus opposées en apparence à
l'individualisme anarchisant de ses débuts.
C'est ainsi qu'il a passé du “ culte du moi ” ( Sous
l'œil des barbares , 1888 ; Un homme libre , 1889 ; l'Ennemi des lois , 1892) à celui de “ l'énergie
nationale ” ( les Déracinés , 1897 ; l'Appel au soldat , 1900 ; Leurs Figures , 1902) et de la tradition
religieuse ( la Grande Pitié des églises de France , 1914 ; les Familles spirituelles de la France , 1917)...
Certains qui avaient admiré Du sang, de la volupté et de la mort (1893) ; Amori et dolori sacrum
(1902) ; le Voyage de Sparte (1906) ; la Colline inspirée (1913) n'ont pas voulu croire que le
même écrivain put mettre autant de sincérité dans sa Chronique de la Grande Guerre .
Mais ses
Cahiers posthumes témoignent de la noblesse de ce grand artiste..
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