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MAURICE AU XXe SIÈCLE

Publié le 20/09/2020

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« MAURICE AU XXe SIÈCLE L’île Maurice appartient au monde créole de l’océan Indien et fait partie géographiquement de l’archipel des Mascareignes (Réunion, Maurice, Rodrigues). Vide d’habitants, elle est d’abord occupée par les Hollandais (1588), qui lui donnent pour nom « Mauritius », puis l’abandonnent.

En 1715, elle devient colonie française sous le nom d’« île de France » et, à l’instar de la Réunion voisine, est perçue comme un jalon important pour la formation d’un empire des Indes françaises qui ne se fera pas.

En 1814, l’Angleterre en acquiert la souveraineté et redonne à l’île son nom originel, « Mauritius ». Devenue colonie de la Couronne, Maurice connaît les classiques évolutions du système colonial britannique : passage graduel de l’autonomie administrative à l’autonomie politique, puis à l’indépendance (mars 1968), dans le cadre du Commonwealth.

Quel doit être le régime politique du nouvel État, monarchie parlementaire ou république ? Avec le temps, les tensions nationalistes s’apaisent et l’île Maurice devient république en 1992. La société mauricienne contemporaine, renforcée au xixe siècle par un flux d’immigration important (travailleurs « engagés » indiens/hindous, dans les champs de canne à sucre), est à la fois très composite et multiculturelle.

Les différentes communautés ethniques et la diversité des influences religieuses (hindouisme, islam, christianisme et autres cultes), coopèrent dans un esprit de compréhension réciproque tout en défendant leurs intérêts.

Le système parlementaire mauricien est largement pluraliste et prévoit des correctifs électoraux (système du best loser, « meilleur perdant ») qui assurent un minimum de participation aux différentes forces politiques.

De fait, la société mauricienne contemporaine, dominée démographiquement par la communauté indienne/hindoue, bien que très diverse, témoigne d’une incontestable homogénéité culturelle (pluralisme linguistique et pluralisme juridique au niveau des institutions) qui trouve son illustration dans le concept de « mauricianité ».

La vie politique se caractérise par une remarquable stabilité et, sur le temps long, par une alternance démocratique véritable.

La scène politique comporte un pôle plutôt conservateur constitué autour du Parti travailliste mauricien (PTM), fondé par Sir S.

Ramgoolam à l’époque de l’autonomie interne, et un pôle social-démocrate et même « gauchiste » autour du Mouvement militant mauricien (MMM) de Paul Bérenger, qui a connu son apogée dans les années 1980. Par son dynamisme et son savoir-faire (know how), l’ancienne « île à sucre » s’est transformée, en l’espace de vingt ans, en un « petit tigre économique » de l’océan Indien, très actif sur les marchés porteurs (zones franches, informatique, etc.), mais aussi condamné, pour survivre dans le cadre de la mondialisation, à l’innovation permanente. En 1965, dans le cadre des négociations en vue de la décolonisation, le gouvernement travailliste mauricien a accepté de vendre au Royaume-Uni l’îlot de Diego Garcia, un minuscule atoll de l’archipel des Chagos.

L’îlot fut aussitôt loué à bail aux États-Unis pour cinquante ans, devenant leur plus puissante base militaire dans l’océan Indien.

Au moment de l’indépendance, la gauche mauricienne, notamment le MMM, a fortement revendiqué la « restitution » de l’atoll.

Avec la fin de la Guerre froide et face au refus obstiné de Londres, la. »

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