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Maurice )1998-1999) Le malaise de la minorité créole

Publié le 20/09/2020

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« Maurice )1998-1999) Le malaise de la minorité créole Après avoir été limogé du gouvernement de Navin Ramgoolam, le 20 juin 1997, le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères Paul Bérenger est devenu le leader de l'opposition au Parlement.

Il a fait alliance, en décembre 1998, avec l'ancien Premier ministre Aneerood Jugnauth.

En vue des élections générales prévues pour 2001, leurs deux partis se sont accordés sur le principe d'une liste électorale commune et d'une répartition des responsabilités gouvernementales en cas de victoire.

A.

Jugnauth serait de nouveau Premier ministre et P.

Bérenger "numéro deux" du gouvernement. Les rebondissements incessants de la vie politique mauricienne n'empêchent cependant pas les principaux chefs de parti de faire cause commune dès lors qu'il s'agit de promouvoir les intérêts de leur pays à l'étranger.

Après une percée au Mozambique, plusieurs groupes mauriciens se montraient très intéressés, début 1999, par les privatisations engagées à Madagascar. Les bons résultats économiques de l'île (croissance moyenne de 5,1 % entre 1990 et 1997; troisième pays d'Afrique en terme de PIB par habitant) n'ont pas effacé les problèmes sociaux, comme en ont témoigné les trois journées d'émeutes de février 1999.

A la suite du décès en prison, dans des circonstances non élucidées, d'un chanteur créole, des centaines de jeunes sont descendus dans la rue pour protester.

La réaction violente de la police a provoqué une flambée de colère dans les cités défavorisées de l'île à majorité créole, révélant au grand jour le malaise de cette communauté minoritaire qui se considère exclue du "miracle économique" profitant à la majorité hindoue. Le secteur privé et les autorités ont exprimé la nécessité de lancer des programmes sociaux dans les quartiers les plus défavorisés.. »

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