MATISSE: le fauvisme

« A urélien Brandebourg er L2 Histoire de l ’ Art 1 Devoir d e Bibliogra phie « La couleur surtout et peut être plus encore que le dessin est une libération ».

Notre étude d’aujourd’hui portera sur une bibliographie construite par ordre chronologique qui sera composée d’écrits et propos (témoignages, souvenirs, correspondance) sur le fauvisme, d’ouvrages généraux, d’articles, de monographies, d’essais, de thèses de doctorat, de catalogues raisonnées (œuvres ainsi que collection) et de catalogues d’exposition.

Mais d’abord, avant de dévoiler les recherches faites en amont de ce travail, nous allo ns introduire cette étude par une brève explication de ce courant artistique. I) Qu’est - ce que le fauvisme. Né entre mai et septembre 1905 à Collioure, le Fauvisme doit son nom à un article du critique d’art Louis Vauxcelles . Ce mouvement, dont Matisse et Derain sont les pionniers , est issu d’une collaboration à Collioure des deux artistes qui peignaient ensemble sous une lumière « très intense ».

Cette collaboration a permis une réelle évolution de la manière de peindre entre cette micro - période de mai à septembre 1905.

On parle d’ailleurs d’un réel progrès dans la sphère chromatique de la peinture.

Matisse dessine avec une couleur de plus en plus violente, d’une couleur non imitative indifférente au ton local transposé et poussée à son paroxysme.

Pour appuyer notre propos, on peut prendre l’exemple de la couleur employée par Matisse en 1905 dans la production plastique de sa peinture : Intérieur à Collioure.

Derain procède à l’identique de Matisse durant cette période, la différence est seulement dans la dimension graphique où il dessinait des objets plus simples.

C’est dans ce lapse de temps que le fauvisme et né.

Beaucoup d’artistes suivront ces deux pionniers à l’image de Vlaminck, Kees Van Dongen, Raoul Duffy, etc.

Ce mouvement tenant de l’héritage de l’impressionniste est pourtant vu comme une révolution de la couleur dans la peinture.

Selon Derain, « c’est un regain d’expression », bien d’autres mots sont aussi employés pour qualifier cet élan artistique.

On parle d’ailleurs de bonheur de peindre, de révolution du paysage, de provocation.

Le terme fauviste apparaitra quelques mois plus tard lors de l’exposition des œuvres au salon d’automne de Paris en 1905.

Le critique d’art, Louis Vauxcelles, a fait une critique d’une œuvre du sculpteur italien, Donatello, qui était exposé au milieu des peintures de Derain et de Matisse.

C’est dans cette critique que pour la première fois il aborde le terme de « fauvisme. » II) Pourquoi avoir choisi ce sujet sur le Fauvisme ? J’ai choisi d’aborder cette période, simplement parce que la première œuvre d’art dont j’ai hérité est un tableau de Keese Van Dongen.

J’ai toujours voulu faire un travail sur ces artistes fauves qui m’ont profondément émerveillé dans leur manière de peindre la lumière et les paysages. III) La straté gie de re cherche Dans ma stratégie de recherche, j’ai choisi de faire le tour d’un ensemble d’artistes lié au mouvement fauviste pour pouvoir apporter une dimension plus globale au travail.

De plus, j’ai trié sur le volet différents écrits plus ou moins essentiels pour nourrir ma réflexion et pour pouv oir guider le lecteur dans sa démarche de recherche .. »