Martinisme

« 1 / 2 Martinisme 1 Le terme " martinlste ..

est appliqué, depuis le XVIII• siècle, à des sociétés lniUatlques diverses, la confu­ sion s'étant produite par suite d'une quasi-homonymie entre fondateurs, et aussi en raison de contacts person- ·~nels ayant établi une certaine filiation.

Ces sociétés· ont d'ailleurs comme point commun de se déclarer chré­ tiennes.

Deux .

d'entre elles sont encore vivantes.

En dehors de ces groupes constitués, le martinisme est sotJVent Invoqué au sein de la franc-maçonnerie et par des occultistes divers.

2 Le premier martinisme tire son nom de son fondateur Martines de Pasqually, personnage étrange, probablement d'origine juive portugaise, qui, dans la deuxième moitié du XVIII" siècle, Invente et propage en France un système maçonnique mystique, l'Ordre des Chevaliers Maçons Élus Cohens de l'Univers dont il devient Grand Maitre.

Ses adhérents sont tantôt appelés martlnistes, tantôt mar­ tinésistes.

En 1768, ils accueillent parmi eux Louis-Claude dè Saint-Martin, officier au régiment de Foix, qui sera bi.entOt le secrétaire de Martines de Pasqually.

Ce dernier meurt en 1780, au cours d'un voyage à Saint-Domingue, et l'Ordre des Élus Cohens disparait en 1780, mais sa doctrine et son rituel ont imprégné dans la franc-maçon­ nerie l'actuel RHe écossais Rectifié.

3 Le martinisme -ou martinésisme -repose sur l'idée que l'homme a été Dieu, qu'il a cessé de l'être à la chute d'Adam, et qu'il le redeviendra à la Réintégration.

Jésus­ Christ est placé au sommet de cette apothéose, mais on y trouve aussi l'influence de la kabbale.

En attendant la Réintégration, l'initié se concilie les puissances célestes par des opérations magiques compliquées (théurgie), qu'il pratique individuellement, à des dates déte-rminées, en la seule présence des anges.

Ces rites théurgiques soli­ taires sont repris de nos jours par les adhérents de l'Aube Dorée. 2 / 2. »