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Martin Frobisher1535-1594L'entêtement admirable avec lequel les navigateurs de l'Europe, pendant

Publié le 22/05/2020

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« Martin Frobisher 1535-1594 L'entêtement admirable avec lequel les navigateurs de l'Europe, pendant plus de trois siècles, sont venus briser leurs navires sur les murailles de glace du Pôle, pour aboutir finalement à l'exploit d'Amundsen, s'expliquerait mal si l'on ignorait le raisonnement que pouvaient tenir les navigateurs anglais du XVIe siècle.

La terre étant devenue indiscutablement ronde et l'Amérique opposant son écran à la navigation vers les terres fabuleusement profitables de l'Asie orientale, rien n'était apparemment plus simple que de passer par le nord : il fallait une route courte et facile, nulle n'était plus aisée que cette route du nord qui existait, d'autant plus sûrement que la Sibérie manquait en majeure partie sur les cartes et que la Chine allait, au nord, à la rencontre d'une Amérique encore inconnue.

Eût-on douté, des voyageurs avaient vu l'entrée du passage ; ces culs-de-sac de glace dans lesquels Hudson, Franklin, Ross et bien d'autres allaient bientôt perdre leurs bâtiments. Lorsque Frobisher partit, en 1576, de Deptford vers l'ouest, il inaugurait la série des “ Voyages à la recherche du passage du Nord-Ouest ”, voyages qui hanteront, à travers tous les espoirs et toutes les désillusions, l'Angleterre du XVIIe au XIXe siècle. Il était né en 1535 à Normanton, dans le Yorkshire.

Embarqué pour la première fois à neuf ans, il fait le voyage de la Guinée.

Peu de témoignages sont restés de la première partie de son existence ; il semble que son activité ait été orientée vers ce qui, au gré des trêves et des désaccords, se nommait tantôt course et tantôt piraterie.

On sait qu'il s'était marié en 1559 et qu'en 1560, il songeait déjà à entreprendre le voyage au Nord-Ouest. Le comte de Warwick intéressa la reine Élisabeth à son projet et Frobisher, en 1576, se vit confier le commandement de deux petits bâtiments, le “ Gabriel ” et le “ Michael ”. L'expérience de la navigation arctique manquait encore totalement ; on ignorait le Spitzberg, le Groenland, colonisé au Xe siècle par les Normands, était oublié, il n'y avait qu'à toucher la côte américaine, la suivre vers le nord, tourner à l'ouest et longer en mer libre la côte hyperborcéenne pour atteindre la Chine et, un peu au sud, le pays des épices ; à moins qu'il n'y eût, comme le pensaient déjà les navigateurs du milieu du siècle, un détroit qui conduisît directement au Pacifique. Parti de Blackwall le 7 juin 1576, Frobisher double la pointe méridionale du Groenland sans la reconnaître et le 28 juillet, il voit la côte du Labrador, après Cartier et les Normands du Xe siècle.

Il remonte alors au nord, coupe l'entrée orientale de la baie qu'Hudson découvrira en 1610, et révèle la terre de Baffin, ou plutôt, sans se représenter l'étendue de cette terre, pénètre dans la baie la plus méridionale, connue depuis comme baie de Frobisher.

Il s'imagina avoir trouvé le passage et longtemps encore, la baie portera le nom de “ détroit de Frobisher ”, mais les glaces obstruaient le fond de la baie et il renonce à forcer le “ passage ”. Il pousse alors un peu à l'ouest, jusqu'à l'île Bulcher.

Cinq de ses hommes, attirés par les Esquimaux, disparaissent.

Après de vaines recherches, Frobisher décide de rentrer.

Il est à Londres le 6 octobre de la même année.. »

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