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Maroc (2005-2006)

Publié le 19/09/2020

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« Maroc (2005-2006) Perspectives électorales À l’approche des élections législatives et communales de l’automne 2007, une interrogation a pesé sur l’année politique marocaine, alimentant les colonnes des journaux et nourrissant les télégrammes des diplomaties occidentales : les islamistes parviendront-ils au pouvoir, en dépassant les socialistes de l’USFP (Union socialiste des forces populaires) et les nationalistes du Parti de l’Istiqlal ? Car les « barbus » ont tenu le haut du pavé dans le royaume.

Un sondage mené en 2006 par l’Institut républicain international (IRI) est venu le confirmer : avec 47 % des intentions de vote, les islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD) l’emporteraient largement.

Lors du scrutin précédent déjà, ils auraient gagné si des tractations secrètes avec le Palais royal ne les avaient convaincus de modérer leurs ambitions en ne présentant de candidats que dans un nombre réduit de circonscriptions.

En ces temps de choc des civilisations, il s’agissait alors de ne pas effrayer les Occidentaux.

Après quelques hésitations et de rudes débats internes, les dirigeants du PJD avaient fini par obtempérer, prix à payer pour obtenir un brevet officiel de civisme. Cette fois, les islamistes ne sont pas disposés à se faire hara-kiri : « Le pays compte 91 circonscriptions et nous [le PJD] serons présents au sein de chacune d’entre elles.

Place à la démocratie totale et sans complexe », a fait valoir un responsable du parti, Lahcen Daoudi, interviewé à la fin juin 2006.

Le Palais royal, véritable lieu du pouvoir, pourrait bien imposer aux « barbus » de se réfréner à nouveau.

Si tel était le cas, ce serait, sous certains aspects, une erreur tant la monarchie a peu à redouter de l’arrivée au pouvoir du PJD.

Au Parlement, leurs députés – première force d’opposition – se sont singularisés par leur conservatisme dans le domaine des m œurs : ainsi ont-ils protesté contre l’autorisation de sortie en salle du film Marock et la peinture d’une jeune femme occidentalisée qu’il véhicule.

Jamais ils n’ont contesté la monarchie dans ce qu’elle a d’absolu – à l’inverse des partisans du vieux cheik Yassine, l’animateur de l’association Justice et Bienfaisance. Situation bloquée au Sahara occidental Cela a été vrai en particulier sur le dossier du Sahara occidental, premier sujet de préoccupation au royaume.

Les islamistes ont campé sur la même ligne que le Palais royal et les autres partis politiques : le Sahara occidental est partie intégrante du royaume.

Encore faudrait-il en convaincre la communauté internationale.

Si la France de Jacques Chirac et, depuis peu, l’Espagne du socialiste José Luis Rodriguez Zapatero ont appuyé plus ou moins ouvertement les revendications marocaines, si les États-Unis ont oscillé sur la question, la majorité de l’Afrique a continué de réclamer un referendum d’autodétermination, placé sous l’égide de l’ONU, pour décider de l’avenir de l’ancienne colonie espagnole.

Au premier rang de ces entêtés, l’Algérie, bien sûr, et, depuis peu, l’Afrique du Sud dont le président, Thabo Mbeki, n’a pas eu de mots assez durs. »

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