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Maroc (2001-2002)

Publié le 19/09/2020

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« Maroc (2001-2002) Épreuves diplomatiques Les élections législatives programmées pour septembre 2002 s'annonçaient comme un événement important de l'année 2001-2002 car présentées comme l'aboutissement de la transition démocratique, dans laquelle le socialiste Abderrahmane Youssoufi s'était engagé, le 4 février 1998, en prenant la tête d'un «gouvernement d'alternance».

Après avoir, ce jour-là, juré sur le Coran de travailler «pour l'intérêt du pays» avec le roi Hassan II, qui lui avait demandé ce serment quelques heures avant de le nommer officiellement et de recevoir son allégeance formelle (beyaa), le Premier ministre a, de fait, présidé un «gouvernement de succession», Mohammed VI ayant pris la relève dynastique après le décès de son père, le 23 juillet 1999.

«Pour la première fois au Maroc, le gouvernement allait pouvoir organiser des élections transparentes, c'est sans doute l'acquis le plus important de cette transition démocratique», déclarait A. Youssoufi le 25 janvier 2002. Dans l'attente de l'«heure de vérité» institutionnelle d'une succession au trône qui s'est accomplie sans heurt, le royaume chérifien a affronté, dans l'unanimisme traditionnel qui y entoure ces «causes sacrées», deux épreuves diplomatiques : la mise en demeure formulée, le 19 février 2002, par le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, de débloquer la situation concernant le Sahara occidental dont le Maroc dispute la souveraineté au Front Polisario depuis le milieu des années 1970 ; au printemps 2002, la crise paroxystique dans les relations israélo-palestiniennes, pour lesquelles le roi du Maroc, président du comité Al-Qods de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), assume de longue date un rôle d'intermédiaire. Constatant la «situation de blocage» au Sahara occidental, où les Nations unies ont établi à partir de 1991 une Mission pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination (Minurso), K.

Annan a soumis au Conseil de sécurité de l'ONU un rapport présentant quatre solutions alternatives : la tenue du référendum «sans l'accord des parties» ; l'autonomie du territoire au sein du Maroc et, au bout de cinq ans, un vote pour l'intégration ou l'indépendance ; l'«idée d'un partage territorial» ; le retrait de l'ONU, dont la présence a déjà coûté un demi-milliard de dollars.

À l'exception du projet d'autonomie suivi d'intégration, qui a été jugé «non négociable» par le Front Polisario et son principal allié, l'Algérie, aucune de ces solutions ne serait acceptable pour le trône alaouite, qui a lié son sort à la «récupération des provinces sahariennes». Forte solidarité avec les Territoires palestiniens Le 23 octobre 2001, réagissant à la «deuxième intifada» en Palestine, le Maroc a rompu ses relations diplomatiques avec Israël.

En mars 2002, l'occupation de la Cisjordanie par l'armée israélienne, et les morts civils provoqués par cette opération ont suscité une vive émotion dans le royaume.

Le dimanche 7 avril 2002, à Rabat, plusieurs centaines de milliers de Marocains - un million, selon les organisateurs - ont participé à une marche de solidarité, à l'appel de. »

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