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Mark Twain

Publié le 09/12/2021

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Extrait de l'autobiographie de Mark Twain (de son vrai nom Samuel Langhorne Clemens) : Dans la généalogie des Clemens de Virginie on trouve une lignée d'ancêtres qui remonte à l'époque de Noé. Au temps d'Élisabeth, certains furent pirates et marchands d'esclaves, selon la tradition. Mais il n'y a rien là de déshonorant : Drake, Hawkins et les autres étaient dans le même cas. C'était à ce moment-là un respectable négoce, dans lequel on avait affaire à des monarques. Moi aussi, j'ai voulu être pirate... Ma mère était une Lambton. Elle était native du Kentucky et avait épousé mon père à Lexington en 1823 ; elle avait alors vingt ans et lui vingt-quatre... Aucun des deux n'avait trop d'argent... Mes parents vinrent dans le Missouri au début des années trente : je ne me souviens plus quand exactement, car je n'étais pas né et ne m'intéressais pas encore à ce genre de choses. A l'époque, c'était un long voyage, dur et fatigant. Ils s'installèrent dans un petit village de Floride, dans le comté de Monroe. C'est là que je naquis en 1835. Le village comprenait cent habitants, et j'en augmentai la population d'un pour cent. Les hommes les plus fameux de l'histoire en pourraient-ils dire autant ?

« Mark Twain Extrait de l'autobiographie de Mark Twain (de son vrai nom Samuel Langhorne Clemens) : Dans la généalogie des Clemens de Virginie on trouve une lignée d'ancêtres qui remonte à l'époque de Noé.

Au temps d'Élisabeth,certains furent pirates et marchands d'esclaves, selon la tradition.

Mais il n'y a rien là de déshonorant : Drake, Hawkins et les autresétaient dans le même cas.

C'était à ce moment-là un respectable négoce, dans lequel on avait affaire à des monarques.

Moi aussi, j'aivoulu être pirate... Ma mère était une Lambton.

Elle était native du Kentucky et avait épousé mon père à Lexington en 1823 ; elle avait alors vingt ans etlui vingt-quatre...

Aucun des deux n'avait trop d'argent... Mes parents vinrent dans le Missouri au début des années trente : je ne me souviens plus quand exactement, car je n'étais pas né etne m'intéressais pas encore à ce genre de choses.

A l'époque, c'était un long voyage, dur et fatigant.

Ils s'installèrent dans un petitvillage de Floride, dans le comté de Monroe.

C'est là que je naquis en 1835.

Le village comprenait cent habitants, et j'en augmentai lapopulation d'un pour cent.

Les hommes les plus fameux de l'histoire en pourraient-ils dire autant ? Jusqu'à l'âge de douze ou treize ans je passais une partie de l'année dans la ferme de mon oncle.

J'y menais avec mes cousins une viepleine de charme... Quand j'étais petit, nous vivions dans une bourgade située sur la rive droite du Mississippi, et nous ne nourrissions, mes camarades etmoi, qu'une seule ambition : être marins sur un bateau à vapeur... Je résolus de devenir pilote et, comme ma famille ne voulait pas entendre parler de me voir prendre le fleuve, je finis par m'enfuir... Je ne pas de longtemps arriver à mes fins, mais j'avais honte de retourner chez moi et pendant trois ans j'errai, de-ci de-là, enexerçant le métier de typographe.

Un jour, à la Nouvelle-Orléans, j'entrepris un pilote du Paul-Jones qui, après trois dures journées dediscussions, se laissa fléchir.

Il accepta de m'apprendre le Mississippi de la Nouvelle Orléans à Saint-Louis pour cinq cents dollars àvaloir sur mes premiers salaires de pilote. En 1858, j'étais pilote à bord d'un paquebot célèbre à la Nouvelle Orléans et à Saint-Louis, le Pennsylvania, capitaine Kleinfelter.

J'avaistrouvé une place sur le Pennsylvania pour mon frère Henry, qui avait deux ans de moins que moi.

J'eus une querelle avec un autrepilote à la Nouvelle-Orléans, et je dus laisser repartir le navire sans moi.

A la Nouvelle Orléans, je trouvai une autre place.

Deux outrois jours plus tard les chaudières du Pennsylvania explosèrent à Ship Island prés de Memphis.

Je suivis le Pennsylvania à un jour dedistance sur un autre bateau et nous commençâmes à avoir des nouvelles du désastre à chaque port, et, en arrivant à Memphis, noussavions tout. Je trouvai Henry étendu sur un matelas, sur le plancher d'un grand immeuble, parmi une trentaine d'autres blessés, je sus rapidementqu'il avait respiré de la vapeur, qu'il avait de graves brûlures et qu'il n'en avait plus pour longtemps à vivre...

Il mourut le lendemain àl'aube. En 1862, je fus invité à venir à Virginia City pour être pendant trois ans le rédacteur en chef du journal local, l'Entreprise...

La situationcomportait un salaire de quarante dollars par semaine et je l'acceptai avec d'autant plus de joie que je savais que c'était quarantedollars de plus que ce que je méritais.

J'ai toujours désiré une situation où l'on est payé en proportion inverse du travail fourni. En 1866, je fis mes débuts comme conférencier en Californie et dans le Nevada.

Je fis des conférences à New York, puis dans la valléedu Mississippi ; en 1868 je fis tout le circuit de l'Ouest, et dans les deux ou trois saisons suivantes j'ajoutai à ma route le circuit de l'Est. Je vis ma femme pour la première fois sous la forme d'une miniature en ivoire dans la cabine de son frère Charley, à bord du QuakerCity, dans la baie de Smyrne au cours de l'été de 1867.

Elle avait vingt-deux ans.

Je la vis pour la première fois en chair et en os àNew York en décembre suivant.

Nous nous mariâmes dans la maison de son père à Elmira (New York) et partîmes le lendemain partrain spécial pour Buffalo où je devais être co-rédacteur en chef et copropriétaire de l'Express. Notre premier enfant, Langdon Clemens, naquit le 7 novembre 1870 et vécut vingt-deux mois.

Susy naquit le 19 mars 1872 et quittacette vie...

le 19 août 1896. Vers 1890 la maison d'édition Webster et Cie fit faillite, son passif dépassait l'actif de soixante-cinq pour cent.

J'étais lié moralementpar les dettes, sinon légalement...

De vieilles relations d'affaires me disaient "les affaires sont les affaires, le sentiment c'est autrechose, il s'agit d'affaires.

Distribue l'actif aux créanciers et passe un compromis..." Ma femme dit : "Non, il faut payer cent cents pourun dollar..." On en décida ainsi.

Je dus laisser là mes loisirs et me remettre au travail, il fallait que j'écrive un livre, il fallait retournersur l'estrade du conférencier. En 1893 et 1894 nous habitâmes Paris, d'abord à l'hôtel Brighton, rue de Rivoli, puis dans une charmante pension de la rue del'université. Mark Twain continua à voyager jusqu'en 1902.

A cette date, il vint s'installer définitivement aux États-Unis.

En 1907, il fut reçu docteurhonoris causa des Universités de Yale et d'Oxford.

Il mourut en 1910 à Redding (Connecticut).. »

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