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Marivaux - extrait de l’acte 1, scène 2 dans L’île des esclaves

Publié le 18/01/2024

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« Devoir français Marivaux, de son vrai nom Pierre Carlet est un écrivain, dramaturge et journaliste du 18é siècle, qui fait partie du mouvement des Lumières. Connu pour son théâtre de la comédie italienne, il écrit des comédie sociales dénonçant les inégalités entre les différentes classes sociales comme La Nouvelle Colonie en 1729 ou même L’île des esclaves en 1725.

Ces pièces de théâtres sont placées dans l’utopie. Ce texte est un extrait de l’acte 1, scène 2 de la pièce de théâtre L’île des esclaves écrite en 1725.

Cette pièce de théâtre écrite en un axe dénonce les inégalités dans la société entre maîtres et valets. Elle met en œuvre un maître violent, Iphicrate et son valet, Arlequin qui s’échouent sur une île où vivent d’anciens esclaves révoltés contre leurs maîtres.

Elle met également en œuvre un échange entre les deux rôles afin de faire prendre conscience à Iphicrate la cruauté encouru par Arlequin. Cet extrait est un monologue de Trivelin, ancien esclave et gouverneur de l’île des esclaves.

Dans ses paroles, Trivelin se met en position d’un père pour les habitants de l’île en les appelants « mes enfants ».

Le texte est séparé en deux parties, ils nous racontent tout d’abord l’histoire de l’île et ensuite, il explique ce qu’ils font aux maîtres une fois sur l’île. De ce fait, comment Marivaux se sert-il de Trivelin pour informer les spectateurs de l’histoire de la pièce ? Dans un premier temps, nous vous parlerons de l’histoire de l’île et dans un second temps, nous étudierons la nouvelle lois de l’île. Dans la première partie de cette extrait, on remarque que Trivelin se comporte comme un père envers les habitants de l’île avec « mes enfants » (l.1).

Les premiers mots de son discours sont d’abord là pour attirer le spectateur et aussi pour contextualiser ses paroles. Cela est justifié par l’injonction « Ne m’interrompez point ». Dans un premier temps il fait appel à son imagination, en situant la pièce grâce à la Grèce d’où les « pères » (l.2) sont partis, pour lui, les « pères » sont les esclaves qui ont fuient l’île afin de se protéger de leurs maîtres.

Grâce à cette imagination, c’est à ce moment là que nous retrouvons l’utopie de la pièce. La pièce est marquée.... »

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