« Marine-Terraçe », nuit du 30 mars 1854. Victor Hugo,.Les Contemplations, Livre VI - XVI Horror, IV (5 dernières strophes)
Publié le 29/06/2020
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« Depuis quatre mille ans que, courbé sous la haine, Perçant sa tombe avec les débris de sa chaîne, Fouillant le bas, creusant le haut, Il cherche à s'évader à travers la nature, L'esprit forçat n'a pas encor fait d'ouverture - A la voùte du ciel cachot. Oui, le penseur en vain, dans ses essors funèbres, Heurte son âme d'ombre au plafond des ténèbres; Il tombe, il meurt ; son temps est court ; Et nous n'entendons rien, dans la nuit qu'il nous lègue, Que ce que dit tout bas la création bègue A l'oreille du tombeau sourd. Nous sommes les passants, les foules et les races. Nous sentons, frissonnants, des souffles sur nos faces. Nous sommes le gouffre agité; Nous sommes ce que l'air chasse au vent de son aile; Nous sommes les flocons de la neige éternelle Dans l'éternelle obscurité. Pour qui luis-tu, Vénus ? Où roules-tu, Saturne ? Ils vont. Rien ne répond dans l'éther taciturne. L'homme grelotte, seul et nu. L'étendue aux flots noirs déborde, d'horreur pleine; L'énigme a peur du mot; l'infini semble à peine Pouvoir contenir l'inconnu. Toujours la nuit! jamais l'azur! jamais l'aurore! Nous marchons. Nous n'avons point fait un pas encore! Nous rêvons ce qu'Adam rêva; La création flotte et fuit, des vents battue ; Nous distinguons dans l'ombre une immense statue, Et nous le disons : Jéhovah <4) ! « Marine-Terraçe », nuit du 30 mars 1854. Victor Hugo,.Les Contemplations, Livre VI - XVI Horror, IV (5 dernières strophes) Vous ferez de ce texte un commentaire composé. Vous pourrez, par exemple, vous demander quels moyens poétiques (originalité de la composition, images, etc.) tendent sensible l'angoisse du penseur devant l'énigme de la condition humaine.. lecture Bien que considéré comme difficile, et trop souvent laissé de côté , le commentaire pourrait cependant-être le devoir le plus aisé, car tout est apporté par le texte, à condition que ce dernier soit bien- lu. Il faut donc d'abord le lire plusieurs fois. 'Mais pour éviter un commentaire par trop subjectif, ce. qui est toujours un peu' dangereux (il ne suffit pas de dégager ce que l'on aime ou non), 'il faut appuyer son analyse sur des «pourquoi?» et des «comment?» solides, et, tout en s'imprégnant du texte, il sera bon de procéder très vite à une mobilisation des procédés d'écriture de l'artiste. Donc: Mobiliser les remarques techniques -avant- d'élaborer le développement du commentaire... en se rappelant qu'elles seront placées au for et à mesure de l'analyse et ne devront en aucun cas constituer un thème à part. ...»
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