MARIE-ANTOINETTE (1755-16 octobre 1793)
Publié le 23/05/2020
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MARIE-ANTOINETTE
Archiduchesse d’Autriche, fille de l’empereur d’Allemagne François Ier et de l’impératrice Marie-Thérèse, elle naquit à Vienne en 1755. Elle épousa Louis XVI, encore duc de Berry, en 1770. Sa légèreté, ses intrigues, ses dépenses exagérées la rendirent rapidement impopulaire. Sa politique, inspirée par l’ambassadeur d’Autriche et par sa mère, n’améliora pas ce jugement et pour le peuple, elle fut bientôt l’Autrichienne. Au moment de la Révolution, refusant de se rallier à l’idée d’une monarchie constitutionnelle, elle fut l’objet de violentes critiques. Elle espérait, en fait, une intervention de l’étranger pour sauver la royauté. Incarcérée au Temple après la déchéance de Louis XVI (10 août 1792), elle fut transférée à la Conciergerie un an plus tard et séparée de ses enfants. Face aux accusations d’entente avec les puissances étrangères et aux ignobles calomnies d’Hébert et de ses comparses, elle garda une attitude digne et hautaine. Elle mourut avec courage sur l’échafaud, le 16 octobre 1793.
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MARIE-ANTOINETTE
(1755-16 octobre 1793)
Reine de France
Quatrième fille de François Ier d’Autriche et de Marie-Thérèse,
impératrice, reine de Hongrie et de Bohême, elle épouse pour des
raisons d’Etat le dauphin de France en 1770.
Elle lui donne quatre
enfants.
On ne tarde pas en France à la surnommer avec mépris
l’Autrichienne, en raison des folles dépenses qui sont les siennes, de
ses bals, de ses fêtes, de ses caprices que les jeunes aristocrates qui
l’entourent à la cour favorisent et peut-être suscitent.
L’affaire du
Collier dont elle est victime en 1785 achève de la déconsidérer, alors
qu’aucun reproche ne saurait lui être fait.
Lorsqu’éclate la Révolution,
par ses conseils, elle pousse le roi à refuser quelque réforme que ce
soit.
Elle le déconsidère autant qu’elle le perd.
Elle n’est plus appelé
que Madame Déficit ou Madame Veto.
Après l’échec de la fuite du
20 juin 1791, après l’ouverture de l’Armoire de fer, qui en août 1792
révèle ses tractations avec l’Autriche et la Prusse, la vindicte
populaire se déchaîne contre elle.
Le 13 août 1792, elle est
emprisonnée au Temple.
Le 1er août 1793, elle est transférée à la
Conciergerie.
Veuve Capet, accusée de complot avec l’ennemi, elle
est condamnée à mort et exécutée le 16 octobre 1793 sur la place de la
Révolution.
A cette époque vivaient :
BARRY, Jeanne Bécu, comtesse du (1743-1793)
Favorite de Louis XV, elle en est la maîtresse et se trouve au centre
des intrigues de la cour.
Elle se retire à la mort du roi et est guillotinée
sous la Terreur.
ELISABETH DE FRANCE, Philippine Marie Hélène (1764-1794)
Princesse, elle est la s œ ur de Louis XVI.
Enfermée à la Conciergerie,
elle est condamnée à mort par le Tribunal révolutionnaire et
guillotinée..
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