Databac

MARIE-ANTOINETTE( 1755 - 1793) - BIOGRAPHIE.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : MARIE-ANTOINETTE( 1755 - 1793) - BIOGRAPHIE. Ce document contient 434 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Biographie.

« 1 / 2 MARIE-ANTOINETTE (1755- 1793) ••Quand elle est debout ou assise, c'est la statue de la beauté, quand elle se meut, c'est la grâce en personne», écrivait Walpole.

Fille de l'empereur François 1•• et de l'impératrice Marie-Thérèse, l'archiduchesse Marie­ Antoinette (née à Vienne le 2 novembre 1755) découvre, à quatorze ans, la cour de France, au moment de son union avec le Dauphin.

Elle est alors acclamée par les Parisiens.

Les débuts du mariage ne sont pourtant pas heureux et le futur Louis XVI va mettre sept ans à devenir un véritable époux.

Tout au long de cette période, la jeune princesse goûte aux plaisirs de Versailles,joue à la bergère, fréquente les bals et multiplie les impruden­ ces, prêtant le flanc aux critiques.

On lui reproche ses dépenses inconsidé­ rées, son mépris de l'étiquette, ses amitiés exclusives pour une coterie avide de places et d'honneurs.

L'affaire du Collier, qui éclate en 1785, monte injustement l'opinion publique contre elle.

Pourtant, un important changement s'est déjà produit.

Reine depuis 1774, mère d'un premier Dauphin en 1781, Marie-Antoinette a pris conscience de la fragilité de la monarchie.

de la faiblesse du roi.

et entend préserver le trône pour ses enfants.

En 1789.

au moment de la réunion des états généraux, elle voit la nécessité de certaines réformes.

Mais, élevée dans les traditions absolutistes de la cour des Habsbourg, elle ne comprend pas les aspirations profondes de la bourgeoisie et des masses populaires et elle pousse le roi dans la voie de l'autorité.

Se rapprochant alors des milieux aristocratiques, elle contribue au déclenchement de la crise du 14 juillet et des journées d'Octobre.

La reine semble malgré tout accepter l'idée d'une monarchie constitutionnelle.

Elle écoute les conseils de Mirabeau, qu'elle rencontre en secret et qui s'est exclamé :«Le roi n'a qu'un homme auprès de lui : sa femme !>> Mais la crise religieuse, les émeutes populaires et surtout la fuite manquée à Varennes la rejettent dans la contre-révolution.

Dès lors, Marie-Antoinette n'attend plus le salut que de l'intervention étrangère.

Laguerre déclarée, elle souhaite la victoire autrichienne, mais sa conception de la France monarchique lui interdit de voir dans ce compor­ tement une «trahison>>, mot qu'elle n'avait, du reste, pas compris.

Poursuivie par la haine des , abreuvée d'outrages, elle mon­ tre, pendant la captivité au Temple, un grand courage.

Après la mort du roi, elle comparaît devant le Tribunal révolutionnaire et répond aux accusa­ tions les plus insensées avec une dignité émouvante.

Condamnée à mort, elle est conduite en charrette place de la Révolution, au milieu d'une foule vociférante et meurt sur l'échafaud le 16 octobre 1793.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles