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MARCO POLO

Publié le 18/05/2020

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« Histoire De son long séjour en Chine, le marchand vénitien Marco Polo a rapporté un récit qui a remporté un vif succè! en Europe, à la fin du Moyen Age, et qui continue de fasciner les lecteurs d'aujourd'hui.

M arco Polo n'est pas le premier Occidental à s'aventurer sur les routes d'Asie centrale et orientale.

Des missionnaires et des diplomates l� précédé d'un quart de siècle.

Parmi eux, le dominicain Nicolas Ascelin de Crémone, investi par le pape d� mission qui tourne court avant même que le religieux ait atteint les steppes d�, centrale: son voyage s� arrêté au camp du prince mongol Baidju, sur l'Araxe (Azerbaïdjan actuel).

Un immense empire aux souverains tolérants En 1206, l'ensemble des tribus mongoles recon­ naît l'autorité d'un chef de bande de quarante ans, Temüjin, qui, devenu Khan (souverain), prendra le nom de Tchingis (« océa n>>).

Nous en avons fait Gengis Khan,« l'empereur des océans >>, c'est-à-dire universel, titre que les voyageurs du Moyen Âge ont transcrit en grand khan.

Gengis ,Khan et ses successeur s vont fonder un empire.

A la fin du xm• siècle, il comprend la .......

Marco Polo est issu d'une famille de négociants Installés à Venise au xr siècle et rapidement enrichis grâce au commerce des épices.

Au X/If siècle, la cartographie ......

en est encore à ses balbutiements.

L'aspect donné à la Terre étonne aujourd'hui par la fantaisie dont elle était l'objet.

Les observations de Marco Polo auraient dû contribuer à l'évolution de la cartographie ...

si seulement les récits de cet infatigable voyageur n'avalent été considérés comme des affabulations.

Il fallut attendre le xV' siècle pour que ces récits méticuleux soient pris au sérieux et que leur véracité soit établie.

Chine, la Corée, le Tonkin, la Birmanie, toute l'Asie centrale, la Sibérie orientale, la Mésopo­ tamie, l'Arménie et la Perse où des princes vas­ saux Oes ilkhans) règnent au nom du grand khan.

Au faîte de sa puissance, l'empereur lance vers le Japon et Java des raids sans lendemains.

À l'ouest, les Mongols ont atteint la Pologne, la Hongrie et la Silésie; ils n'y sont pas restés mais, installé au bord de la Volga, le khanat de la Horde d'or (partie occidentale de l'empire de Gengis Khan) domine la Russie jusqu'à la fin du YY siècle.

Selon les traditions turco-mongo les, l'empereur universel, unique comme son Dieu -le Ciel - domine, du fait de son mandat divin, tous les autres pouvoirs sacerdotaux.

Tout ce qu'on exige des prêtres, à quelque religion qu'ils appar­ tiennent, c'est de prier pour le souverain et de reconnaître sa suprématie temporelle et spiri­ tuelle.

Moyennant quoi, chacun peut pratiquer sa religion à son gré.

Cett� tolérance a des raisons politiques: il y a tant d'Eglises dans l'empire que tout affrontem ent violent entre adeptes de croyances différentes risque de provoquer des troubles aux conséquences fatales.

En outre, si les princes mongols sont curieux de religion, ils n'attachent guère d'importance aux rites.

L'empereur Môngke (1251-1259) exprime ainsi la position de son peuple: «Nous autres, Mongols, croyons qu'il n'y a qu'un seul Dieu par qui nous vivons et par qui nous mourons, et nous avons envers lui un cœur droit.

..

Mais comme Dieu a donné à la main plusieurs doigts, de même il donne aux hommes plusieurs chemins.>> fJU!ii!t{i& La Chine p.

749 Gengis Khan et /"empire Mongol p.

1629 l"/ta/ie p.

2085 Venise p.

4249 Sur les chemins d'Asie De l'océan Pacifique à la Mésopotamie et à la mer Noire, l'Asie obéit au même souverain; elle est sillonnée de routes qu'aucune frontière n'arrête.

À partir de 1240, elles sont parcourues, d'est en ouest et d'ouest en est, par des mar­ chands, des missionnaires et des ambassadeurs, dont plusieurs nous ont laissé des comptes ren­ dus et des récits de voyage.

En 1248, le Turco- Mongol Aybeg et un nes­ torien de Syrie (ou d'Asie centrale) Sergis, sont à Lyon où se trouve le pape.

Ils ont quitté le camp de Baidju avec l'infortuné Nicolas Ascelin de Crémone, ambassadeur malhabile devenu un otage encombrant, et sont porteurs d'une lettre pour Je souverain pontife.

Le pape les ren­ voie en Asie avec un message exhortant le khan à la conversion.

La même année, David et Marc, chrétiens de Mossoul (en Irak actuel), sont reçus à Chypre par Saint Louis en route pour Damiette avec les croisés.

Ils lui affirment que leur maître Eldjigideï, général en chef des armées mongoles en Asie occidentale et en Géorgie, est chrétien.

C'est faux, mais)e Mongol espère que les Français atta­ queront l'Egypte, lui laissant ainsi le champ libre à Bagdad.

L'alliance ne se conclura pas.

En 1286, un autre Turco-Mongol chrétien, le moine nestorien Rabban Çauma, est envoyé en Europe par Argoun (1284-1291), ilkhan de Perse, qui veut, lui aussi, s'allier aux croisés contre les mamelouks (musulmans qui occupent le pouvoir. »

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