Littérature : question de commentaire
Publié le 23/05/2020
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«
Marchais
Romane
1°GE
Littérature : question de commentaire
Texte 6 - L’homme et l’animal – Devoir
À l'origine, les contes étaient des veillées, mais au XVII ème siècle, l'auteur Charles
Perrault en fait un véritable genre littéraire.
Mme Leprince de Beaumont, écrivaine française
du XVIII ème siècle , s'inspire du mythe de Psyché pour rédiger le conte de La belle et la
Bête publié en 1757, auquel elle ajoute une morale.
Elle veut principalement apprendre qu'il
ne faut pas se fier aux apparences.
Dans ce passage, nous assistons à la scène du dîner où la Belle est invitée par la Bête, et tout
au long de ce dîner nous allons assister à son changement de regard sur celui-ci.
Après avoir lu ce passage nous pouvons donc nous demander comment se caractérise le
personnage de la bête et que symbolise-t-il ?
Après avoir observé dans un premier temps en quoi le personnage est une bête à l'aspect
monstrueux, nous verrons dans un second temps qu'il se cache en réalité derrière son
apparence un personnage au cœur humain.
Pour terminer nous nous pencherons sur la
symbolique du personnage et en quoi peut il être une véritable moral pour les hommes.
Nous pouvons remarquer qu'au premier abord, le personnage de la Bête semble être
présenté comme étant un monstre.
Dans le premier paragraphe, la Bête est personnifiée : elle parle comme un être humain.
Mais son comportement semble bien pourtant la rattacher à l’animalité et à la sauvagerie.
Le
personnage est désigné par le nom « bête » le présentant ainsi comme un animal, puis par le
substantif « monstre » (l.7).
Ces deux termes à connotation péjorative l'écartent de son
humanité.
De plus, le personnage s'exprime par sifflement « il fit un sifflement si
épouvantable » (l.22) il s'apparente donc aux animaux et est caractérisé par ceux-là.
Au delà de son simple aspect bestial, la Bête est ici présentée comme étant un personnage
repoussant qui provoque la crainte.
«En tremblant » (l.3) faisant l'écho au verbe « frémir »
(l.2) montre que dans la première partie, le premier effet que fait la Bête sur la Belle est
celui de la terreur.
L'hyperbole « mourir de frayeur » (l.19) tend à amplifier ce sentiment.
Ici, le personnage affirme lui même n'être que ce à quoi il ressemble « je sais bien que je ne
suis qu’une Bête » (l.8).
Pourtant cette prise de conscience du personnage et sa capacité de
réflexion peuvent lui apporter une part d'humanité.
La bête présente donc de nombreuses caractéristiques physiques se limitant à l'animal.
Nous allons voir que cette image de monstre effrayant ne s'étend pas à son caractère et son
état d'esprit.
Après avoir observé les caractéristiques du personnage au premier abord, il est important
d’approfondir notre réflexion et notre avis sur ce personnage.
Malgré son aspect bestial, se
cache sous la Bête un personnage presque humain.
Ce qui rend le monstre plus humain c'est d'abord sa maîtrise du langage : il s'exprime dans
un français et oscille constamment entre le courant et le soutenu.
En effet, non seulement la
Bête est douée de la parole, mais son style est par moment très élégant « j'aurais du chagrin
si vous n'étiez pas contente", dit-il lignes 10 et 11.
Ces deux affirmations soulignent la.
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