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MARCEL, Gabriel(7 décembre 1889-8 octobre 1973)Philosophe" Existentialisme chrétien ", tel est le nom sous lequel la pensée deGabriel Marcel est le plus souvent désignée.

Publié le 23/05/2020

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« MARCEL, Gabriel (7 décembre 1889-8 octobre 1973) Philosophe “ Existentialisme chrétien ” , tel est le nom sous lequel la pensée de Gabriel Marcel est le plus souvent désignée.

On comprendra mieux cette pensée en y cherchant une philosophie de l’incarnation, du dialogue et surtout une philosophie du mystère. Gabriel Marcel réagit vigoureusement, dès les années qui précédent la guerre de 1914, contre l’idéalisme universitaire, contre l’idée d’un sujet pur et universel, détaché des données empiriques, inexistant et impersonnel, et d’une pensée orientée vers le savoir systématique et “ vérifiable ”, bref d’une pensée qui définirait objectivement “ la structure du réel et se regarderait dès lors comme qualifiée pour statuer sur lui ” — Marcel lui oppose la non-contingence du donné empirique, l’idée d’un sujet engagé dans “ une réalité en face de laquelle le philosophe ne peut jamais se poser comme on se campe devant un tableau pour le contempler ” .

L’existence se définit, pour Marcel, par l’incarnation, c’est-à-dire par la relation originale qui m’unit à mon corps, relation dont on ne peut rendre compte en termes d’objectivité, et où l’opposition du sujet et de l’objet, comme l’idée d’instrument et de technique, se trouvent dépassées : “ Etre incarné, c’est s’apparaître comme corps, comme ce corps-ci, sans pouvoir s’identifier à lui, sans pouvoir non plus s’en distinguer — identification et distinction étant des opérations corrélatives l’une de l’autre, mais qui ne peuvent s’exercer que dans la sphère des objets.

” Une pensée qui prend l’incarnation comme repère central de la réflexion métaphysique et “ mon corps ” comme l’intermédiaire sans lequel le monde et l’existence n’ont pour moi aucun sens, proteste d’un même mouvement contre le Problématique et le Technique qui, pour elle, sont au fond identiques.

Son ennemi c’est, toujours, le sujet abstrait et impersonnel, vidé de ses attaches et de ses fidélités concrètes.

Le “ on ”, c’est l’homme de la technique, de même que c’est le sujet de l’épistémologie, qui prétend se fonder sur la pensée en général.

Quand Marcel, dans son premier Journal Métaphysique , protestait contre la pensée abstraite de l’idéalisme et quand, plus tard, il proteste contre l’homme déshumanisé de la technique, c’est au nom. »

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