Marcel Bucard
Publié le 16/05/2020
Extrait du document
«
Marcel Bucard (1895-1946)
Un inconditionnel.
Marcel Bucard est né le 7 décembre 1895 à Saint-Clair-sur-Epte, dans le Val-d'Oise.
D'une familletrès pieuse, il entre au séminaire, mais la Première Guerre mondiale interrompt ses études.
Combattant héroïque, ilest trois fois blessé et couvert de médailles.
En 1924, il est candidat du «Bloc national» aux élections législatives.Battu, il se borne à prendre part à l'agitation menée dans tout le pays par les mouvements d'anciens combattants.Un des premiers, il adhère au Faisceau de G.
Valois, qui s'inspire ouvertement du fascisme italien, et en dirige lapropagande.
Cependant, dans son livre Le Fascisme publié en 1927, G.
Valois, se réorientant à gauche, n'hésite pasà rejeter l'antisémitisme et à traiter Mussolini de réactionnaire.
Désapprouvant cette position, Marcel Bucard setourne alors vers F.
Coty qui a créé «la Solidarité française», soutenue par l'Ami du peuple, un quotidien à deuxsous.
Il se rapproche aussi de G.
Hervé, fondateur de la milice socialiste nationale.
En 1933, il met sur pied sonpropre mouvement le Francisme, dont l'organe est Le Franciste, hebdomadaire à partir de mai 1934.
Les francistesprennent pour modèle Mussolini qui les subventionne.
Ils se définissent comme anticommunistes, antijuifs etantimaçonniques.
Cependant, ils ne seront jamais plus de 10000.En 1935, Bucard participe, à Montreux, aux travaux de la commission permanente pour l'entente du fascismeuniversel.
A ce titre, il est reçu par Mussolini en personne.
En 1936, le gouvernement Blum dissout le Francisme avecles autres ligues d'extrême droite.
Cependant, après l'échec du Front populaire, Marcel Bucard reconstitue sonmouvement sous différents noms.
Prisonnier de guerre en 1940, il est libéré dès janvier 1941, milite activement pourla «collaboration».
Son organisation est devenue le Parti franciste.
Lui-même cherche une place parmi les hommesralliés à l'occupant.
C'est ainsi qu'après l'invasion de l'Union soviétique par la Wehrmacht, il est l'un des fondateursde la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (L.V.F.), qui va combattre aux côtés des Allemands surle front de l'Est.
Après 1944, Marcel Bucard accompagne ces derniers dans leur retraite.
En 1945, il fonde encore, àSigmaringen, un «bulletin d'information franciste».
Arrêté, il est condamné à mort, le 21 février 1946, et exécuté le16 mars au fort de Châtillon..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Gabriel Honoré Marcel: Etre et Avoir
- Les Fausses Confidences - Marcel Arland
- « Nous sommes tous devant le romancier comme les esclaves devant l'empereur : d'un mot, il peut nous affranchir. Par lui, nous perdons notre ancienne condition pour connaître celle du général, du tisseur, de la chanteuse, du gentilhomme campagnard, la vie des champs, le jeu, la chasse, la haine, l'amour, la vie des camps. Par lui, nous sommes Napoléon, Savonarole, un paysan, bien plus -existence que nous aurions pu ne jamais connaître- nous sommes nous-même. Il prête une voix à la foul
- Le Château de ma mère de Marcel Pagnol
- Dans une interview où il expliquait son désir de monter l'École des femmes et d'y jouer le rôle d'Arnolphe, le comédien et metteur en scène Marcel Maréchal déclarait : « Agnès est un plaidoyer vivant pour la femme ». En vous appuyant sur des éléments précis tirés du texte, vous expliquerez et éventuellement discuterez cette affirmation.