MARAT, Jean-Paul (24 mai 1743-13 juillet 1793) Médecin-Homme politique Enfant, Jean-Paul maîtrise très tôt plusieurs langues.
Publié le 17/05/2020
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MARAT, Jean-Paul
(24 mai 1743-13 juillet 1793)
Médecin-Homme politique
Enfant, Jean-Paul maîtrise très tôt plusieurs langues.
Il lit autant qu’il
écrit.
En dépit de la modestie de sa famille, il parvient à étudier la
médecine à Bordeaux puis à Paris.
De 1767 à 1777, c’est en Angleterre
et en Ecosse qu’il pratique la médecine.
Il y écrit plusieurs textes
comme, dès 1774, Les Chaînes de l’esclavage où il dénonce la tyrannie
tout autant que la corruption de la cour.
La même année, il entre dans la
franc-maçonnerie.
A son retour en France, il devient médecin des gardes
du comte d’Artois.
Ni sa réputation de médecin ni les mémoires
scientifiques sur les sujets les plus divers qu’il publie ne lui permettent
d’entrer à l’Académie des sciences.
En revanche, ses textes retiennent
l’attention de Goethe comme celle de Franklin.
Son Plan de législation
criminelle propose, en 1780, une profonde réforme de la justice.
Mais,
laid, petit, négligé et sale, il est solitaire.
Lorsque la Révolution
commence , Marat vit une quarantaine qui est le temps de l’aigreur.
Le 12
septembre 1789 sort le premier numéro de son journal L’Ami du Peuple .
Marat n’y défend pas longtemps la monarchie constitutionnelle .
Il
dénonce.
Il accuse.
Il combat Necker comme La Fayette .
Il songe à une
dictature du peuple.
Il exige un pouvoir révolutionnaire implacable.
Sa
colère, sa hargne, lui valent à plusieurs reprises d’être poursuivi, d’être
incarcéré, de devoir s’exiler.
Son journal est plusieurs fois suspendu.
Les
massacres de Septembre , dont il est par son intransigeance, l’un des
responsables, sont justifiés par le complot monarchiste qui menace.
Jacobin , député de Paris à la Convention , il se veut le porte-parole des
sans-culottes , le plus intraitable des montagnards .
Il n’admet pas l’esprit
qui est celui des girondins et provoque par l’insurrection du 2 juin 1793
leur chute.
Le 13 juillet 1793 , alors que Marat prend l’un de ses bains qui
apaisent la maladie de peau qui le ronge, il reçoit une jeune Normande
qui vient lui dénoncer un complot.
C’est Charlotte Corday .
Quelques
minutes à peine après avoir été mise en présence de Marat qui corrige les
épreuves de son journal, elle lui enfonce jusqu’au manche son couteau
dans le cou.
Martyr de la Révolution, il est enterré au Panthéon d’où son
corps est enlevé après Thermidor ..
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