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maquillage.

Publié le 08/12/2021

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maquillage. n.m. THÉÂTRE : art de modifier le visage à l'aide de certains produits.
L'histoire du maquillage au théâtre se confond d'abord avec celle du maquillage dans les rites
religieux, qui donnèrent naissance aux premières formes de théâtre. Dans les cérémonies du
culte ou les pratiques magiques, le maquillage se substitua au masque : c'est sur sa peau nue
que l'acteur ou l'officiant peignait les signes qui le transformaient et le faisaient porteur de
symboles.

Le maquillage symbolique.
Dans la Grèce antique, les adeptes de Dionysos rougissaient leur peau pour lui donner la
couleur du vin ; puis les acteurs cherchèrent à retrouver les couleurs du sacrifice, sang et
cendre. Dans les traditions asiatiques, depuis la naissance des différentes formes théâtrales
jusqu'à aujourd'hui, le maquillage donne un sens immédiat à l'acteur qui le porte : en
Chine, chaque dessin de visage définit une catégorie de personnages ; en Inde, les fards et
les costumes sont la représentation directe des caractères ; au Japon, le kabuki fait jouer
les rôles féminins par des travestis grimés, comme le faisait, en Angleterre, au XVIe siècle,
le théâtre élisabéthain.
Au XXe siècle, dans les pays occidentaux, Ces maquillages symboliques sont plutôt
réservés au cirque (augustes, clowns blancs) ou à la pantomime (les pierrots). Quelques
répertoires ont pourtant nécessité des styles de cette nature : l'expressionnisme du
théâtre allemand, le « glamour » de la comédie américaine, la grisaille neutre des visages
du théâtre brechtien et celle, blême, du Polonais Kantor. Certains metteurs en scène
contemporains, pour amplifier la transfiguration théâtrale, ont toujours recours au
maquillage en tant qu'art de métamorphose du visage selon des signes codés, comme
Ariane Mnouchkine, dans ses cycles shakespearien, asiatique et grec antique (le public peut
assister au maquillage des comédiens, les loges n'étant pas fermées), et Patrice Chéreau,
dans son intégrale de Peer Gynt , d'Ibsen (1971), où le personnage (Gérard Desarthe) est
suivi de l'enfance à la vieillesse.

L'évolution des produits de maquillage.
À partir du XVIe siècle, le « maquillage de beauté » a pris définitivement le pas sur le
maquillage symbolique. Puis l'invention de nouveaux produits a permis d'alléger l'usage du
fard. La technique de ces produits et celle de l'éclairage, passant des bougies au gaz puis à
l'électricité, a considérablement fait évoluer ce langage. Il est intéressant de noter qu'un
chanteur d'opéra wagnérien, Ludwig Leichner, mit au point en 1860 une nouvelle formule
consistant en bâtonnets ronds et gras et portant son nom ; elle est toujours utilisée,
parallèlement aux produits Max Factor (créateur américain du fameux pancake), et à bien
d'autres cosmétiques, dont la gamme, aujourd'hui considérable, permet d'aller du
maquillage visible au maquillage « invisible ».
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
beauté
corps - 2.SCIENCES HUMAINES
femme - Ritualisation de la féminité
masque - La tradition du masque hors d'Europe
masque - Le carnaval
mime
Mnouchkine Ariane
théâtre
Les livres
kabuki, page 2723, volume 5
maquillage - Madeleine Renaud, page 3031, volume 6
maquillage - le Mime Marceau, page 3031, volume 6
maquillage - visage d'un acteur, page 3031, volume 6
masque - théâtre masqué à Anshan, en Chine, page 3085, volume 6

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