MALEBRANCHE: Lorsqu'on est riche et puissant
Publié le 03/09/2020
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«
MALEBRANCHE
« L
orsqu'on e st riche et p uis san t, on n'est pa s plus ai mable, si pour
cela on n'
en devient p as m eil leur à l 'ég ard des a utres pa r ses libéralités,
e
t par l a p rotection dont o n les co uvre.
Ca r rien n' es t bo n, rie n n' es t aimé
c
omme tel , q ue ce qui f ait du bien, que ce qui rend heureux.
E ncore ne
sais-je p
as si o n aime vé ritab lement l es riches l ibéraux, et les pui ssants
p
rotecteurs.
C ar enfin ce n'est point or dinairement a ux riches qu'on f ait la
c
our, c 'est à leurs richesses.
C e n'est p oint l es g ra nds que l'on est ime,
c'
est leur grandeur ; o u plutôt c'est sa p ro pre gloire qu'on r echerche, c'est
s
on appui, son repos, s es plaisirs.
Le s ivrognes n'aiment point l e vin, m ais
le p
laisir de s 'eni vrer.
Cela es t cl air: car s'i l ar rive q ue le vi n leur
p
arai sse am er, ou les dégoûte, il s n'en veulent p lus.
Dès qu'un débau ché
a c
ont enté s a passion, il n'a plus que de l 'hor reur p our l'objet qui l 'a
excité ; e
t s' il continue de l'aimer, c'e st que sa pa ssion vi t e nc ore.
T ou t
cela, c
'est que les biens périssables n e peuven t se rvir de li en p ou r un ir
étroitement l
es c oeurs.
On ne peut former des a mitié s du ra bles s ur des
b
iens p assagers, p ar des p assions qui dépendent d' une c hose aussi
inconstante q
u'est la circulation des humeurs et du sang ; ce n' est que par
u
ne mutuelle possession d u bien commun, la Raison.
li n'y a que ce bien
u
niversel e t inépuisable, p ar la jouissance duq uel on fasse des am itiés
constantes et
paisibles.
li n' y a que ce bie n q u'o n puisse p osséder sans
e
nv ie, et communiquer san s se fair e tor t.
» Besançon
et académies rattachées, ;uin 95, série S.
La question
Qu'est-ce qui mérite d'être aimé? Il est tentant de refuser cette
question au nom du relativisme : chacun aime ce qui lui plaît à lui et les.
»
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