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MAINTENON, Françoise d'Aubigné, marquise de (27 novembre 1635-15 avril 1719)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : MAINTENON, Françoise d'Aubigné, marquise de (27 novembre 1635-15 avril 1719) Dame C'est en prison où son père purge une peine pour faux monnayage que naît la petite-fille du poète protestant Agrippa d'Aubigné. Ce document contient 221 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.
Dame française, seconde épouse de Louis XIV. Se trouvant dans le dénuement, elle fut réduite, au printemps 1652, à épouser le poète paralytique Scarron, qui avait vingt-cinq ans de plus qu'elle. Elle accueillait dans son salon une société spirituelle qui comptait notamment Mme de Sévigné et Mme de La Fayette. Après la mort de Scarron (1660), elle obtint une pension d'Anne d'Autriche. Elle fut chargée de l'éducation des bâtards que le roi eut avec Mme de Montespan. Après la légitimation de ces derniers, Louis XIV lui accorda le titre de marquise de Maintenon. Sa dignité, sa conversation sérieuse, sa piété lui donnèrent un ascendant croissant sur le roi, dont elle décida de faire le salut. Dame d'atour de la Dauphine (1680), toute-puissante après la disgrâce de Mme de Montespan, elle fut unie à Louis XIV par un mariage secret après la mort de la reine, union que l'on situe généralement entre 1683 et 1686. Mme de Maintenon imposa peu à peu à la cour un air d'austérité qui contrastait avec le début du règne. Elle eut un rôle politique que l'on a exagéré : pieuse catholique, elle a poussé à la conversion des protestants, mais fut à peu près étrangère à la révocation de l'édit de Nantes. Profondément pacifique, elle soutint le clan Colbert contre Louvois. Très intéressée par la pédagogie, elle fonda la maison de Saint-Cyr pour l'éducation des jeunes filles nobles sans fortune (1686) et veilla aux progrès de cette maison. Elle s'y retira, octogénaire, à la mort du roi. Elle a laissé des ouvrages pédagogiques. La plus grande partie de sa correspondance a été publiée.

« MAINTENON, Françoise d’Aubigné, marquise de (27 novembre 1635-15 avril 1719) Dame C’est en prison où son père purge une peine pour faux monnayage que naît la petite-fille du poète protestant Agrippa d’Aubigné .

Après six années passées à la Martinique, où l’a entraînée sa tante, huguenote , elle est enlevée par sa marraine qui pourvoit à son éducation dans divers couvents catholiques.

A seize ans, elle épouse un poète et romancier infirme et illustre qui a vingt-cinq ans de plus qu’elle, Scarron .

En 1669, Mme de Montespan fait d’elle, qui est veuve depuis 9 ans, la gouvernante des bâtards qu’elle a eu du roi Louis XIV .

Elle élève ceux-ci jusqu’en 1673 et, peu à peu, prend de l’importance auprès du roi. Celui-ci l’épouse secrètement après la mort de la reine.

Elle invite le roi à plus de dévotion.

Rien ne permet d’affirmer qu’elle convainc le roi de révoquer l’Edit de Nantes .

Elle fonde, à Saint-Cyr, la Maison royale de Saint Louis, œ uvre qui a pour rôle l’éducation des jeunes filles nobles sans fortune.

C’est à Saint-Cyr qu’elle se retire après la mort du roi .

Ce dernier a légitimé, à sa demande, les fils de madame de Montespan qu’elle considère être les siens, le duc du Maine et le comte de Toulouse. Le régent maintient la pension de madame de Maintenon jusqu’à sa mort .. »

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