Magie

« 1 / 2 Magie Pour Littré, la magie est ..

l'art prétendu de pro­ duire des effets contre l'ordre de la nature •, pour Larousse, elle est une " science occulte par laquelle on prétend produire, à l'aide de moyens surnaturels, des effets surprenants et merveilleux •.

Pour l'occultiste Robert Amadou , " il paraît souhaitable d'appeler exclusi­ vement magiques les opérations fondées sur l'usage des liens analogues qui unissent tous les éléments de l'uni­ vers ...

C'est en effet cette vision du monde fondée sur les correspondances ou les analogies qui rattache étroi­ tement la magie à l'occultisme, bien que l'une soit unique­ ment un ensemble de techniques opératlves, tandis que l'autre (surtout dans ses formes · contemporaines) est surtout méditatif et tend même à déconseiller à ses adeptes d'user des pouvoirs qu'ils tireraient de leurs connaissances secrètes.

Chez des auteurs comme Agrippa de Nettesheim (XVI• siècle) ou, plus près de nous, Éliphas Lévi, la magie est associée aux spéculations Intellectuelles et mystiques.

2 Dans la philosophie alexandrine et jusqu'à la Renais­ sance, on distingue deux sortes de magie : la noire et la blanche.

La magie noire, ou goétie, fait appel aux esprits malfaisants, " immondes •, aux mauvais génies, les djenoun (pluriel de djinn) dans la tradition arabe.

C'est à elle que ressortissent les envoOtements, les maléfices qui empêchent les enfants de grandir, frappent les hommes d 'impuissance et à la campagne font périr le bétail.

Au Moyen Age, on parlait aussi de magie rouge, le rouge étant la couleur du sang et celle du diable .

Pour l'Église, toute magie est l'œuvre de Satan et ne se distingue pas de 'la sorcellerie.

3 Cependant la tradition, et davantage encore la doc• trine des magiciens actuels, fait état de la magie blanche ou bienfaisante (théurgie), œuvre des bons génies ou 2 / 2. »