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MAETERLINCK: LE POÈTE ET LE DRAMATURGE

Publié le 09/12/2021

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Flamand de vieille souche, MAURICE MAETERLINCK est le fils d'un riche notaire de Gand. Tout en étudiant consciencieusement le droit, il rêve de littérature. Un séjour qu'il fait à Paris, en 1886, lui permet d'approcher les maîtres du symbolisme, entre autres Villiers de l'Isle-Adam, qui semble avoir été son principal initiateur. Puis il revient sagement s'installer avocat dans sa ville natale. En 1889, il publie un drame, La Princesse Maleine, qui lui donne la célébrité. Cette pièce et les suivantes sont dominées par l'angoisse d'une destinée cruelle. A partir de 1896, ce pessimisme fait place à une résignation clairvoyante, proche du stoïcisme, mais plus généreuse. Cette même année 1896, Maeterlinck vient s'installer en France. Il aime particulièrement le Midi. Pourtant de 1907 à 1919, sa principale résidence est l'ancienne abbaye de Saint-Wandrille, en Normandie, dont il s'est rendu acquéreur. En 1911, il reçoit le prix Nobel de littérature. Pour ses soixante-dix ans, le roi Albert Ier lui confère le titre de comte. De 1940 à 1947, il séjourne en Amérique. Il meurt à Nice en 1949. Sa nature offre les plus grands contrastes. Ce mystique était un homme solide et sportif, aimant les satisfactions positives et possédant à un très haut degré le sens du réel.

« MAETERLINCK: LE POÈTE ET LE DRAMATURGE Flamand de vieille souche, MAURICE MAETERLINCK est le fils d'un riche notaire de Gand.

Tout en étudiantconsciencieusement le droit, il rêve de littérature.

Un séjour qu'il fait à Paris, en 1886, lui permet d'approcher lesmaîtres du symbolisme, entre autres Villiers de l'Isle-Adam, qui semble avoir été son principal initiateur.

Puis il revientsagement s'installer avocat dans sa ville natale. En 1889, il publie un drame, La Princesse Maleine, qui lui donne la célébrité.

Cette pièce et les suivantes sontdominées par l'angoisse d'une destinée cruelle.

A partir de 1896, ce pessimisme fait place à une résignationclairvoyante, proche du stoïcisme, mais plus généreuse.

Cette même année 1896, Maeterlinck vient s'installer enFrance.

Il aime particulièrement le Midi.

Pourtant de 1907 à 1919, sa principale résidence est l'ancienne abbaye deSaint-Wandrille, en Normandie, dont il s'est rendu acquéreur.

En 1911, il reçoit le prix Nobel de littérature.

Pour sessoixante-dix ans, le roi Albert Ier lui confère le titre de comte.

De 1940 à 1947, il séjourne en Amérique.

Il meurt àNice en 1949. Sa nature offre les plus grands contrastes.

Ce mystique était un homme solide et sportif, aimant les satisfactionspositives et possédant à un très haut degré le sens du réel. PRINCIPALES ŒUVRES POÉSIE. Serres chaudes (1889).

Douze chansons (1897). Le titre de Serres chaudes désigne l'atmosphère étouffante dans laquelle le poète a l'impression de vivre.

Les Douzechansons (devenues ensuite quinze) évoquent, sous leur apparence de légendes naïves, quelques-uns des grandsproblèmes de notre destin. THÉÂTRE. La Princesse Maleine (1889).

L'Intruse (1890).

Les Aveugles (1890).

Pelléas et Mélisande (1892).

Intérieur (1894).La Mort de Tihtagiles (1894).

Monna Vanna (1902).

L'Oiseau bleu (1908). De cet ensemble deux oeuvres se détachent : Pelléas et Mélisande, drame qui fut ultérieurement mis en musique parDebussy et représenté sous cette forme à l'Opéra-Comique en 1902, et L'Oiseau bleu, féerie qui fut jouée avec unégal succès à Saint-Pétersbourg (1908), New-York, Londres, puis Paris (1911). ESSAIS PHILOSOPHIQUES. Le Trésor des humbles (1896).

La Sagesse et la Destinée (1898).

La Grande Loi (1933). OUVRAGES DE VULGARISATION. La Vie des abeilles (1901).

L'Intelligence des fleurs (1907).

La Vie des termites (1927). LE POÈTE ET LE DRAMATURGE Il abuse peut-être de l'imagerie symboliste.

Mais il l'utilise avec une telle sûreté de goût qu'elle revêt chez lui un trèsgrand charme.

Avec des moyens stylistiques très simples, une vraie naïveté de langage, il réussit à créer de lapoésie et de l'émotion.

Tout en laissant au symbolisme son mystère et sa distinction, il lui donne une sorte desaveur populaire. Au théâtre, il s'efforce par des pressentiments, des coïncidences, des effets scéniques, de suggérer la présence del'invisible.

Il fait voir le reflet des choses plutôt que les choses elles-mêmes.

En somme, sa méthode consiste àrendre de façon indirecte et avec le plus d'intensité possible le pathétique de la vie intérieure.

A partir de MonnaVanna, il se rapproche des techniques traditionnelles du théâtre, sans d'ailleurs renoncer au symbole, qui dansL'Oiseau bleu tient encore une grande place.

D'autre part, ses méditations sur la destinée humaine se répercutentdans son oeuvre dramatique : L'Oiseau bleu reprend cette thèse développée dans Le Trésor des humbles que lebonheur est à la portée de chacun de nous. LE PHILOSOPHE Ses essais philosophiques, écrits dans une prose extrêmement pure, ont eu un grand succès.

Il prend volontierspour point de départ de sa méditation les oeuvres d'écrivains idéalistes ou mystiques : Ruysbroeck, Novalis,Emerson, Carlyle.

Il n'a pas la prétention de résoudre les grands problèmes.

Il cherche seulement à nous familiariseravec l'inconnaissable, à nous guider dans le domaine des pensées insoupçonnées et des obscurs pressentiments.

Samorale enseigne l'amour de la vie, l'acceptation de la destinée, une généreuse compréhension d'autrui.

L'instinct luiparaît supérieur à l'intelligence.

Il pense que les animaux, abeilles, fourmis, termites, qui se dévouent aux intérêts dela collectivité, nous donnent de grandes leçons.

Tout n'est pas absolument exact dans ses livres de vulgarisation.

Ilfaut les prendre pour ce qu'ils sont : non pas des ouvrages de science, mais des poèmes philosophiques.. »

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