Madame Basile écrit à son amie intime : elle rapporte et commente la scène telle qu'elle l'a vécue ?
Publié le 09/12/2021
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Je ne supportais plus les sottes paroles du commis et je me retirai dans ma chambre. Je me mis à broder près de la fenêtre, ayant en face le côté de la chambre opposé à la porte. J'étais plongée dans mon travail et dans mes pensées. Je t'avouerais, mais cela uniquement à toi, que j'avais un peu plus soigné ma tenue qu'à l'ordinaire. Il est probable, ma chère amie, que j'avais envie de paraître jolie. Pourquoi ? Pour qui ? Je ne le sais pas vraiment, ou peut-être je n'ose pas me l'avouer (mais peut-être peux-tu le deviner à travers mes lignes). J'étais donc à ma fenêtre, brodant, pensive. Soudain, un très léger bruit se fit entendre.
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Madame Basile écrit à son amie intime : elle rapporte et commente la scène telle qu'elle l'a vécue . Votre travail consiste en la rédaction d'une lettre, vous devez donc bien respecter les codes de ce genre : Normalement, vous devez écrire en en haut à gauche de la lettre le nom de la personne qui écrit la lettre,donc Mme Basile.
Vous pouvez dater votre lettre la date sans commettre d'anachronisme ! (Cet épisode se situe en1728).+ N'oubliez pas les formules de politesse (même si Mme basile écrit à son amie intime).
Il s'agit de raconter la scène du point de vue de la femme.
Voici un début de lettre.
À vous de vous en inspirer et de la continuer : Madame BasileTurin, le 3 novembre 1728 Ma très chère Antonetta, Je me permets de t'écrire car je suis toute émue, toute bouleversée.Tu n'es pas sans savoir que depuis quelques temps, mon mari a embauché un nouvel apprenti.
C'est un jeune homme (de cinq ou six ans mon cadet) nommé Jean-Jacques, dont la physionomie inspire de la sympathie et de laconfiance.
Normalement, cela ne devrait en rien t'intéresser et je n'aurais pas à te raconter les menus détails de lavie de la boutique.
Seulement… Je vais te confier quelque chose, mais je t'implore, ma bonne amie, de n'en parler àquiconque....
Hier, mon mari était absent et je me sentais lasse.
Je ne supportais plus les sottes paroles du commis et je me retirai dans ma chambre.
Je me mis à broder près de la fenêtre, ayant en face le côté de la chambre opposé à laporte.
J'étais plongée dans mon travail et dans mes pensées.
Je t'avouerais, mais cela uniquement à toi, que j'avaisun peu plus soigné ma tenue qu'à l'ordinaire.
Il est probable, ma chère amie, que j'avais envie de paraître jolie.Pourquoi ? Pour qui ? Je ne le sais pas vraiment, ou peut-être je n'ose pas me l'avouer (mais peut-être peux-tu ledeviner à travers mes lignes).
J'étais donc à ma fenêtre, brodant, pensive.
Soudain, un très léger bruit se fitentendre.
Sans bouger, je relevai juste mes yeux en direction de la glace suspendue au dessus de la cheminée.
Quelne fut pas mon trouble, mon étonnement lorsque je vis, dans ce miroir, le jeune commis à genoux à l'entrée de lachambre, tendant les bras vers moi d'un mouvement passionné ! Il ne pouvait absolument pas penser, le cher petit,que je puisse le voir… Peut-être penses-tu que j'aurais dû me fâcher très fort contre cette impertinence… Mais il yavait, dans ce geste, dans cet abandon du jeune homme, une sincérité si touchante, si bonne, que mon cœurfondit… Au lieu de l'ignorer, de lui indiquer la porte ou pire, de le chasser rudement, j'eus la hardiesse de lui montrerla natte à mes pieds… Il tressaillit, poussa un cri, s'élança à l'endroit que je lui avait marqué avec une rapiditéincroyable.
Il eut un comportement respectueux, une dévotion parfaite : il le leva pas les yeux sur moi, restantmuet, immobile dans sa joie.
Je ne te cache pas l'immense trouve qui s'empara de moi devant cette folie.
Troubléede le voir là, interdite de l'y avoir attiré, et commençant à sentir toute la conséquence d'un signe parti sans douteavant la réflexion, j'étais paralysée, dans l'incapacité de l'accueillir ou de le repousser.
Je ne pouvais détacher lesyeux de dessus mon ouvrage, je tâchais de faire comme si je ne le voyais pas à mes pieds… » À vous de continuer !Bon courage..
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