Madagascar (1997-1998)
Publié le 19/09/2020
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«
Madagascar (1997-1998)
Après un an de pouvoir, le président Didier Ratsiraka (qui avait déjà dirigé le
pays de 1975 à 1992) n'est pas parvenu à élargir sa base électorale.
La nouvelle
Constitution, renforçant les pouvoirs présidentiels sous couvert de
régionalisation, n'a été adoptée que de justesse au référendum du 19 mars 1998.
Les élections législatives du 17 mai 1998 risquaient de déboucher sur un
Parlement éclaté, mais l'Aréma (parti présidentiel) a remporté 62 sièges sur 150
et a pu atteindre la majorité grâce à des alliances à l'Assemblée nationale,
notamment avec des députés indépendants.
Mais, pendant ce temps, les relations
au sein du gouvernement demeuraient assez conflictuelles, attisées par des
convoitises pour le poste de Premier ministre, voire pour la présidence (la
santé de D.
Ratsiraka semblant ne pas lui permettre de briguer un nouveau
mandat).
Le Premier ministre Pascal Rakotomavo ne s'est guère impliqué lors du
référendum constitutionnel en soutien à la position du chef de l'État.
Par la
suite, il a soutenu financièrement des listes indépendantes pour les
législatives dans l'espoir de conserver son poste en formant un gouvernement de
coalition après le scrutin.
Pour sa part, le vice-premier ministre en charge du
Budget, Pierrot Rajaonarivelo, également secrétaire général de l'Aréma, a, en
privé, rendu P.
Rakotomavo responsable du mauvais score du " oui " au
référendum.
Avec d'autres ministres de son parti, P.
Rajaonarivelo tentait, en
avril 1998, d'orchestrer des man œuvres politiques contre P.
Rakotomavo dont il
briguait la place.
L'autre vice-premier ministre, en charge des Affaires
étrangères, Herizo Razafimahaleo, a adopté un profil plus bas durant cette
période, ses ambitions portant plutôt sur les futures élections présidentielles.
Ces conflits au sein de l'équipe gouvernementale ont été momentanément réglés
par la nomination d'un nouveau Premier ministre, Tantely Andrianarivo, le 23
juillet 1998, lequel a désigné, début août, un nouveau gouvernement au sein
duquel P.
Rajaonarivelo a conservé ses fonctions, mais dont H.
Razafimahaleo ne
faisait plus partie.
Aiguillonnées par la Banque mondiale et le FMI, les autorités se sont engagées
dans une série de réformes économiques concernant notamment les privatisations.
Elles ont cependant beaucoup " traîné les pieds " en 1997.
Une mission de la
banque qui s'est rendue en février 1998 à Antananarivo a proposé un nouveau
calendrier pour la cession des banques d'État BTM (Banque nationale pour le
développement de l'agriculture) et BFV (Banque nationale pour le développement
du commerce), la privatisation de la Solima (produits pétroliers) par lots, avec
vente ou fermeture de la raffinerie, l'ouverture du capital d'Air Madagascar et
la privatisation de Telma (télécommunications).
Les sociétés publiques déjà
vendues au secteur privé étaient en effet peu nombreuses en 1997, et parmi les
moins importantes.
Les bailleurs de fonds ont par ailleurs de plus en plus
insisté sur la gestion des finances publiques.
Dès l'adoption du budget, le 23
décembre 1997, le FMI a demandé des modifications du programme des dépenses
gouvernementales ; une loi de finances rectificative devait être adoptée courant
1998.
En fait, la fraude fiscale était le premier responsable des faibles moyens
budgétaires.
L'enquête d'un expert du FMI a révélé que nombre de sociétés de la
zone franche qui bénéficiaient d'avantages fiscaux liés aux exportations
écoulaient toute leur production localement, tandis qu'une douzaine de grosses
sociétés n'avaient pas payé d'impôts depuis des années et bénéficiaient.
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