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Madagascar (1988-1989)

Publié le 19/09/2020

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« Madagascar (1988-1989) La brousse a réélu Didier Ratsiraka le 12 mars 1989 tandis que les villes, y compris Tamatave, le fief du président, votaient massivement pour les candidats de l'opposition.

Le "président-candidat", comme la presse l'a désigné durant toute la campagne, a recueilli 62,71% des voix, soit 18 points de moins qu'en 1982 et cela malgré une campagne à l'américaine menée par l'AREMA, le parti présidentiel, avec distribution massive de fonds électoraux.

Incapable de s'entendre sur un candidat unique, l'opposition avait présenté trois candidats. Rakotonirina Manandafy, le chef du MFM et tombeur du précédent régime de Philibert Tsiranana, s'est affirmé à l'issue du scrutin comme le véritable chef de file de l'opposition en obtenant 19,32% des voix.

Razanabahiny Marojama, leader du Vonjy (14,92%), a nettement devancé Monja Jaona (3,03%), le vieil opposant nationaliste dont le score a traduit la perte de vitesse de son parti, le MONIMA. L'engagement solennel du Conseil oecuménique des Églises (FFKM) à surveiller par ses propres moyens la régularité du scrutin n'a pas empêché de nombreuses irrégularités dans l'établissement des listes et des cartes électorales, donnant lieu à de nombreux recours.

Didier Ratsiraka aura tout de même levé, semble-t-il durablement, la censure de la presse, ce qui aura permis à ses adversaires de faire entendre leur voix.

Sans renoncer à son petit Livre rouge, fort critiqué pendant la campagne, D.

Ratsiraka a semblé prêt à tirer les leçons du scrutin en envisageant de réformer le cadre de la vie politique malgache.

La suppression du Front national de défense de la révolution (FNDR) et son remplacement par un multipartisme moins rigide semblaient probables. Sur le plan social, l'année 1988 restera marquée par le très lourd tribut payé au paludisme (150 000 morts).

La maladie a fait un retour foudroyant sur les hauts plateaux, parmi une population sans moyens de prévention, faute de devises pour acheter des médicaments.

La libéralisation accélérée de l'économie, sous la pression du FMI, n'a toujours pas permis, malgré six années d'ajustement structurel, d'atteindre un taux de croissance au moins égal à celui de la population (3,2% par an), d'où une nouvelle détérioration du niveau de vie et une aggravation du chômage.

Madagascar a bénéficié d'une annulation par la France d'un tiers de ses dettes.. »

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