MACHIAVEL / Le Prince / Le livre de poche / Librairie Générale Française 1983 « Chaque homme vise aux mêmes buts, qui sont les honneurs et la richesse ; mais ils emploient pour les atteindre des moyens variés : l'un la prudence, l'autre la fougue ; l'un la violence, l'autre l'astuce ; celui-ci la patience, cet autre la promptitude ; et toutes ces méthodes sont bonnes en soi. Et l'on voit encore de deux prudents l'un réussir et l'autre échouer ; et à l'inverse deux homme également prosp
Publié le 15/05/2020
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« Le prince de Machiavel : Un réalisme politique qui se manifeste à travers les agissements du prince Machiavel nait en 1469 : en pleine Renaissance italienne C'était un humaniste : s'intéressait à la rhétorique, au latin, étudiait les styles des auteurs et s'intéressait à l'histoireancienne Dans le prince, il s'intéresse au régime de Florence : la République Il va devenir vers la fin du XV e siècle un diplomate, il va décrire le fonctionnement de la politique Mais la République de Florence renversée par les Médicis Machiavel est arrêté, torturé mais va ressortir sans ressources et sans travail Il écrit le Prince pour se relégitimer auprès des nouveaux titulaires du pouvoir. Comment est ce que le gouvernants peuvent garder le pouvoir ? Un bon gouvernement qui sache combiner sagesse politique et puissance militaire Le prince doit savoir observer l'espace publique dans laquelle il obéit, apprendre du passé, mais il sait que lessolutions universelles n'existent pas Le retour vers le passé pour Machiavel consiste plutôt au retour à l'Antiquité grecque pour faire de l'imitationcréatrice Un nouvel art de gouverner Il veut séparer le politique de la religion Le prince ne doit pas agir selon sa fantaisie, son bon vouloir, mais il doit savoir adapter son action à une situationdonnée, il doit connaître le pays où il vit, observer l'espace public, trouver des conseils dans l'expérience du passé,doit lire les historiens de l'Antiquité : prendre les solutions du passé, y réfléchir et les adapter au moment présent(imitation créatrice) Machiavel est très attaché à l'idée de circonstance Premier conseil général au prince : savoir que les solutions universelles n'existent pas Deuxième conseil : le stratège doit être un anticipateur et être à capable de mettre à l'œuvre les solutionsadéquates Le prince doit être un chef de guerre et doit être prêt à réagir de manière efficace Machiavel : le fondateur du républicanisme Un rapport étroit entre le prince et le peuple Machiavel est un réaliste, un pragmatique # Thomas Moore, idéaliste Le prince responsable du bien commun de la cité : préserver l'ordre et la sécurité dans la cité Machiavel était croyant mais il est contre le fait que l'homme soit soumis à la religion, séparer religion et politique La religion est là pour renforcer la vertu des citoyens La cité doit être constituée de trois grands corps : le prince, les puissants (l'élite), le peuple Le prince est soit avec les puissants soit avec le peuple : les puissants veulent prendre le pouvoir du prince, lepeuple a peur donc il préfère soutenir le prince pour maintenir l'ordre, le prince doit s'appuyer sur le peuple afin demaintenir son trône Le prince doit tout faire pour na pas être hait des puissants et du peuple, mais il doit être craint. »
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- Dans La Religieuse "Diderot se livre à ce qu'il nomme lui-même une effroyable satire des couvents, mais cette volonté polémique ne vaudrait que pour l'anecdote s'il n'y développait une véritable méditation sur les méfaits de la solitude et sur les effets pervers de la violence que l'homme exerce contre la nature et contre lui-même- spirituellement par le fanatisme, physiquement par la répression systématique des besoins du corps". Dans quelle mesure ce propos de Pierre Lepape (Diderot
- La nature a fait l'homme heureux et bon, mais [...] la société le déprave et le rend misérable. Jean-Jacques Rousseau, Rousseau juge de Jean-Jacques. Commentez cette citation.
- Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit, et l'obéissance en devoir. […] La force est une puissance physique; je ne vois point quelle moralité peut résulter de ses effets. Céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté ; c'est tout au plus un acte de prudence. En quel sens pourra-ce être un devoir? " > Jean-Jacques Rousseau. Commentez cette citation.
- « J'entends (...) par antagonisme l'insociable sociabilité des hommes, c'est-à-dire leur inclination à entrer en société, inclination qui est cependant doublée d'une répulsion générale à le faire, menaçant constamment de désagréger cette société. » Kant, Idée d'une histoire universelle, 1784. Commentez cette citation.
- « Qu'est-ce que l'homme dans la nature ? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout. » Pascal, Pensées, 70. Commentez cette citation.