Ma Ferme africaine de Karen Blixen (Résumé & Analyse)

« Karen Blixen (1885-1962) a été mieux connue du grand public après le triomphe du film Our of Africa, titre original deMa Ferme africaine.

Ce film américain, sorti en 1986, a été réalisé par Sydney Pollack et a pour interprètesprincipaux Meryl Streep, Robert Redford et Klaus Maria Brandauer.Karen Blixen a utilisé, pour publier ses œuvres, divers pseudonymes.

Née Karen Dinesen, elle publia d'abord descontes sous le nom d'Osceola.

En 1914, elle épousa le baron Blixen-Finecke, et ses nouvelles parurent sous lepseudonyme d'Isak Dinesen.

Mais son nom le plus connu reste Karen Blixen. Karen Blixen raconte ses années passées au Kenya, de 1913 à 1931, dans la ferme qu'elle possédait tout près dufleuve Ngong. Les aventures d'une baronne danoise au Kenya Karen Blixen offre, en cinq chapitres, une vision de l'Afrique, à travers la vie quotidienne d'une immense plantationde café.

Dans un cadre grandiose qu'elle excelle à décrire, elle raconte des anecdotes, des petits drames et desgrandes passions et, surtout, elle dépeint avec tendresse les indigènes et leurs coutumes, qui la fascinent.

Dans lapremière partie, elle nous parle de Kamante, un enfant de la tribu des Kikuyus gravement malade, qu'elle sauve enl'emmenant à l'hôpital, et de Lulu, une jeune antilope qui vient rôder autour de la ferme.

Plus loin, Karen Blixen décritles fêtes qu'elle organise dans sa ferme et présente ses deux amis les plus proches : Berkeley Cole et Denys FinchHatton, un aventurier avec lequel elle vit un amour passionné.

Mais le monde dans lequel vivent ces pionniersdisparaît peu à peu et, dans le dernier chapitre, alors que Finch Hatton s'est tué en avion, Karen Blixen doit vendrela ferme et s'en retourner au Danemark, annonçant ainsi le déclin des colonies et la fin de la domination blanche enAfrique. La perte d'un monde mythique Publié en 1937, sous le pseudonyme d'Isak Dinesen, Ma Ferme africaine est le deuxième livre de Karen Blixen, après Sept Contes gothiques, publié en 1934.

Karen Blixen, qui est une admirable conteuse, ne présente pas, dans Ma Ferme africaine, qu'une simple succession de souvenirs.

Elle sait peindre avec réalisme et justesse la nature et les gens qui l'entourent, tout en gardant une grande sensibilité.

On sent, dans chaque page du livre, l'amour que lui ainspiré l'Afrique et son peuple.

Jamais ne transparaît le moindre mépris pour les indigènes, mais, au contraire, onperçoit très vite la fascination qu'exerce sur elle l'âme noire, sa culture et ses traditions.

Le monde qu'elle décrit estenvoûtant et devient, au fil des pages, presque mythique.

Karen Blixen ne se remettra d'ailleurs jamais vraiment dela perte de cet univers magique et l'Afrique, dans son souvenir, restera un « paradis perdu ».. »