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L'utilitarisme (cours)

Publié le 05/01/2021

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« MmeLiriaDOMINGUEZ John Stuart Mill : L’utilitarisme L’utilité est le fondement de la morale ¤ Indications générales John Stuart Mill (1806-1873) est le père de l’utilitarisme, doctrine qui fait de l’utilité la valeur moral la plus haute.

Encore faut-il savoir comment celle-ci est définie. ¤ Citation « La doctrine qui donne comme fondement à la morale l’utilité ou le principe du plus grand bonheur affirme que les actions sont bonnes ou mauvaises dans la mesure où elles tendent à accroître le bonheur, ou à produire le contraire du bonheur.

Par bonheur on entend le plaisir et l’absence de douleur ; par malheur la douleur et la privation de plaisir.

» (L’Utilitarisme, 1861) ¤ Explication Faire de l’utilité et du plaisir personnel un principe moral a quelque chose de provocant : il semble que si j’agis pour mon utilité, je n’agis pas par pur devoir (cf Kant : impératif catégorique), et donc pas de manière morale. Quant au plaisir, la morale chrétienne le considère comme immoral en tant que tel.

Le revendiquer comme valeur morale est donc quasiment scandaleux (voir Epicure à ce sujet). Mill se défend que son propos ait une telle portée scandaleuse : il ne s’agit pas pour lui de tirer la morale vers le bas, mais de tirer vers le haut les notions de plaisir et d’utilité.

Celles-ci consistent en fait à accomplir en soi les qualités humaines les plus nobles (« Mieux vaut être un homme insatisfait qu’un porc satisfait », écrit-il) et à travailler au bonheur de l’humanité. ¤ Principales notions du programme concernées : Le sujet/ la morale/le bonheur/la politique Repèresconceptuels : médiat/immédiat ;objectif/subjectif ; universel/général/particulier/singulier.

¤ Exemple d’utilisation : Le texte de Mill est intéressant à mettre en regard de la conception kantienne de la morale, selon laquelle agir par devoir est strictement opposé à agir par utilité.

Encore faut-il bien garder en mémoire, lorsque l’on fait cette comparaison, que Mill ne confond pas utilité et intérêt égoïste.

L’antinomie entre les deux auteurs n’est donc pas aussi forte qu’on peut le croire au premier abord (contrairement à l’opposition Kant / Sade par exemple, où l’humanité des victimes est ravalée du côté du règne des moyens : valeur de la raison instrumentale qui cherche son intérêt).

Ce qui est intéressant chez Mill, c’est qu’il introduit d’une part la notion d’une quantification du bonheur : ainsi le bonheur n’est pas un état fixe et défini : être absolument heureux n’est pas un concept qui ait un sens, on est seulement plus ou moins heureux ; de plus, Mill récuse qu’il y ait une définition unique, universellement valable, du bonheur : la nature de ce qui rend l’un ou l’autre heureux dépend des préférences de chacun ; le seul universel, c’est que chacun recherche le bonheur ; quant à son contenu, il varie selon chacun. SujetTypeBac : « Peut-il y avoir une morale de l’intérêt ? »// « N’est-on moral que par intérêt ? » [ici, Kant et Mill] ¤ Contresens à ne pas commettre : Malgré cette définition individuelle du bonheur, il faut insister sur le fait que l’idéal utilitariste n’est pas le bonheur personnel mais le bonheur général.

Ainsi Adam Smith retrouve la dimension universelle à travers le particulier. Il peut ainsi militer pour des causes qui ne lui apparaissent pas comme des préférences personnelles, mais comme des améliorations objectives de la société humaine : c’est le cas lorsqu’il défend la stricte égalité entre les hommes et les femmes.

Lire œuvre d’avant- garde de J.Stuart Mill : De l’asservissement des femmes.. »

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