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Lucrèce: Prétendre que c'est pour les hommes que les dieux ont voulu préparer le monde et ses merveilles

Publié le 03/09/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Lucrèce: Prétendre que c'est pour les hommes que les dieux ont voulu préparer le monde et ses merveilles. Ce document contient 1023 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Philosophie.

« LUCRÈCE « Prétendre que c'est pour les hommes que le s dieux ont voul u p réparer le m onde e t s es m erveilles ; qu'en conséquence le ur admirable ouvrage m éri te toutes n os louanges ; qu 'il faut le croire éternel et v oué à l 'immortalité; que cet édifice bâti par l'antique sagess e des d ieux à l'intention du genre hu main et fon dé sur l'éternité, il est sacri lèg e d e l'é branl er s ur l es basès p ar au cune at taque , d e le m almener d an s ses d iscou rs, e t de vouloir l e renverser de fond e n co mble ; to us ces pr opos, e t tout ce qu'on p eut imaginer d e plus dans ce genr e ne sont que pure d éra ison.

Q uel bé néfice des êtres jouissant d 'une éternelle béa titude pouvaient-ils e spérer de n otre rec onnaiss ance, pour e ntreprendre de faire quoi q ue ce s oit e n n otre faveur? Quel événeme nt n ouveau a pu les pou sser, a près tant d' années p assées dans l e repo s, à vo uloir c hanger l eur vie précédente ? Sans doute l a nouveauté do it pla ire à c eu x qui s ou ffrent d e l'état ancien.

Mais celui qui n'a va it poin t connu la souffra nce da ns le p as sé, alors q u'il vivait d e beaux jour s, quelle rais on a pu l'enflammer d 'un tel amour d e l a n ou veauté? E t pour nous quel mal y av.ait-il à n 'êt re p as créés ? C roirai-je que l a v ie se traînait d ans le s té nèbres e t la douleur, jusq u'à ce qu'elle eû t vu lu ire le jour d e la création d es c hos es ? Sa ns doute, uA e fois né, tout êt re tient à c onse rver l'exi stence, tant qu'il s e sent retenu par l 'attrait du p laisir.

M ais pour q ui n 'a jamais s av ouré l 'amo ur d e l a vie, e t qui n'a j amais compté parmi le s créatures, q uel mal y a-t-il à n'êt re point c réé ? » Besançon et académies rattachées, juin 93, série A.. »

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