Lucrèce Borgia Acte 3, Scène 3
Publié le 25/06/2024
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«
Lucrèce Borgia
Acte 3, Scène 3
Introduction :
Le texte que nous allons étudier aujourd'hui est un extrait de la pièce de
théâtre "Lucrèce Borgia" écrit par Victor Hugo, grande figure du
romantisme.
Dans cette pièce, de drame romantique, Victor Hugo cherche
à critiquer l'aristocratie et la politique de 1830.
Pour cela, nous avons le
récit de Lucrèce Borgia une femme meurtrière qualifiée de monstre, qui
tente de racheter sa réputation du passé en protégeant son fils Gennaro
de son époux, qui ne sait pas que celle-ci est sa mère.
Nous sommes face
ici à l'acte 3 qui se situe à la fin de l’œuvre où Lucrèce empoissonne les
frères d'arme de Gennaro mais elle empoissonne aussi involontairement
son fils.
Nous sommes plus précisément dans la scène 3 où Lucrèce
dévoile une partie de la vérité à Gennaro qui pense qu'elle est sa tante.
Je vais donc passer à la lecture à présent
Problématique et plan :
La problématique que nous étudierons est : Comment Lucrèce Borgia
cherche-t-elle à convaincre Gennaro de lui pardonner et de ne pas la
tuer ? Et à fin de répondre à cette question nous découperons le texte en
quatre parties : 1er mouvement la crainte de ne pas convaincre des lignes
1 à 7, le 2e mouvement le portrait d'une femme pécheresse des lignes 7 à
14, le 3e mouvement des lignes 14 à 21 Lucrèce tente d'être plus
convaincante et enfin dernier mouvement avec les dernières lignes, où
on a l'ultime rebondissement.
Mouvement 1 :
Alors dans le premier mouvement, on a Gerrano qui demande à Lucrèce ce
qu'elle a fait de sa mère, il pense qu celle-ci est responsable de la
disparition de sa mère.
Le fait qu'il emploi également le vouvoiement
montre la distance entre lui et Lucréce qu'il hait pour avoir empoisonnée
ses amis et lui-même.
Suite à cela, Lucrèce répond avec inquiétude mais ne peut dévoiler toute
la vérité à son fils comme le démontre la ponctuation expressive ou la
proposition subordonnée circonstancielle d'hypothèse "si je te disais tout"
à la ligne 3.
Elle exprime aussi son souhait d'être pardonnée, au travers de
l’emploi du conditionnel de souhait, « Que je voudrais bien que tu me
reçusses repentante à tes pieds ! ».
L’adverbe « n’est-ce pas ? » appelle
un acquiescement de Gennaro tout comme « dis » à la ligne 7.
Gennaro
est également invité avec insistance à choisir le destin de Lucrèce comme
le montre la répétition de « veux-tu » .
Mouvement 2 :
Puis elle se met à faire son portrait en parlant à la troisième personne du
singulier ce qui marque le début du 2e mouvement, en effet elle se décrit
comme une femme ayant....
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