Lucien Leuwen, Publication posthume, 1894, chap.IV de Stendhal (commentaire)
Publié le 07/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Lucien Leuwen, Publication posthume, 1894, chap.IV de Stendhal (commentaire). Ce document contient 1023 mots soit 5 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Littérature.
Stendhal adopte essentiellement ici le point de vue de son personnage ; il s'agit donc d'un point de vue (ou focalisation) interne. C'est en effet à travers les yeux de Lucien que l'on regarde Nancy (“Lucien leva les yeux et vit...” “...il vit la persienne...s'entr'ouvrir”). De la même façon, nous partageons ses incertitudes et ignorances (“était-ce de l'ironie, de la haine, ou tout simplement de la jeunesse...”) face à l'apparition de la jeune femme à la fenêtre.
«
Lucien leva les yeux ...
Lucien Leuwen, jeune sous-lieutenant, vient d'être affecté à un régiment qui va
tenir garnison à Nancy.
Le jour où le régiment défile en ville, Lucien, sur un
cheval d'emprunt, s'abandonne à quelques réflexions désabusées.
L'histoire se
passe sous la Monarchie de juillet, vers 1834 -1835.
Lucien leva les yeux et vit une grande maison, moins mes
quine que celles devant lesquelles le régiment avait passé jusque
là; au milieu d'un grand mur blanc, il y avait une persienne
peinte en vert perroquet.
"Quel choix de couleurs voyantes ont ces
5 marauds de provinciaux ! "
Lucien se complaisait dans cette idée peu polie lorsqu'il vit la
persienne vert perroquet s'entrouvrir un peu; c'était une jeune
femme blonde qui avait des cheveux magnifiques et l'air dédai
gneux : elle venait voir défiler le régiment.
Toutes les idées tristes de
10 Lucien s'envolèrent à l'aspect de cette jolie figure; son âme en fut
ranimée.
Les murs 'écorchés et sales des maisons de Nancy, la boue
noire, l'esprit envieux et jaloux de ses camarades, les duels néces
saires, le méchant pavé s_ur lequel glissait la rosse qu'on lui avait
donnée, peut-être exprès, tout disparut.
Un embarras sous une
15 voûte, au bout de la rue avait forcé le régiment à s'arrêter.
La jeune
femme ferma sa croisée et regarda, à demi cachée par le rideau de
mousseline brodée de sa fenêtre.
Elle pouvait avoir vingt-quatre
ou vingt cinq ans.
Lucien trouva dans ses yeux une expression
singulière; était-ce de l'ironie, de la haine, ou tout simplement
20 de la jeunesse et une certaine disposition à s'amuser de tout?.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Stendhal, Lucien Leuwen, chapitre 4. Commentaire
- Stendhal, Lucien Leuwen (1855), le portrait de Mlle Bérard, une ancienne dame de compagnie.
- Le Rouge et le Noir Stendhal livre I, chap. XXII. Commentaire
- "Au premier venu" In Le Rouge et le Noir. Chap. XVII (extrait) de Stendhal (commentaire)
- Stendhal, Lucien Leuwen, 1re partie, chapitre XXIII, Bonheur