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Louise Michel

Publié le 23/03/2024

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« Introduction : (diapo 2) Louise Michel, fille illégitime élevée par ses grands-parents est née en 1830 en Haute-Marne. Elle arrive à Paris en 1856, où, passionnée par son travail d'institutrice, elle ouvre une école. Dès ses 26 ans, elle se bat pour l’égalité dans l’éducation.

Pour Louise Michel, tout le monde doit pouvoir apprendre, s’instruire, s’ouvrir sur le monde.

Profondément républicaine, avantgardiste dans le domaine de l’égalité au sein du peuple, elle ne travaille que dans des écoles libres, qui ne prêtent pas allégeance à l’Empereur Napoléon III.

Elle fréquente alors les milieux socialistes, anarchistes et va se lier avec plusieurs personnalités révolutionnaires blanquistes (doctrines d’Auguste Blanqui, socialiste révolutionnaire et anarchiste) de Paris des années 1860. Le 4 septembre, après la défaite de Napoléon III à Sedan, la IIIème République est proclamée dans un contexte de guerre avec les Etats allemands.

A partir du 19-20 septembre, Paris est assiégé par les allemands.

A trois reprises les Parisiens qui tentent de libérer Paris échouent. Pendant ce siège, Louise Michel va aider les gardes nationaux.

De nombreuses victimes sont alors à déplorer et devant ce désastre, le gouvernement provisoire entame des négociations de paix. La Commune de Paris : (diapo 3) Louise Michel et les Parisiens considèrent ces négociations de paix comme une trahison.

Le 22 janvier 1871, elle participe, vêtue de l’uniforme de la Garde Nationale, à une tentative d’insurrection contre le gouvernement provisoire.

Cette insurrection est notamment organisée par les clubs révolutionnaires de Paris, qui déclarent la « Patrie en danger », tout comme cela avait été proclamé en 1792 face à la menace de l’invasion Prusse.

Cependant, leur tentative d’empêcher le gouvernement de signer l’armistice échoue, elle est signée le 28 janvier 1871 et le siège de Paris est levé.

En février, les élections législatives donnent la majorité aux monarchistes : Adolphe Thiers, nommé chef du gouvernement, poursuit les négociations de paix depuis Versailles.

Adolphe Thiers doit alors désarmer Paris en récupérant les 227 canons financés par les Parisiens pour protéger la ville.

Les Parisiens, la Garde Nationale et Louise Michel qui veulent poursuivre la guerre s’opposent à lui.

Le 18 mars 1871, la population mobilisée par Louise Michel parvient à récupérer les canons en s'opposant aux soldats.

C’est le début de la Commune de Paris. Les Fédérés ou Communards (partisans de la Commune s’opposant aux Versaillais, Monarchistes ou Versaillais ayant acceptés de signer la paix avec l’Allemagne) se réunissent à l’hôtel de ville, et décident d’organiser des élections municipales le 26 mars.

Les 92 élus du Conseil de la Commune sont de différentes tendances politiques mais ils ont un but commun : établir un gouvernement communal social et démocratique. Louise Michel, quant à elle, continue ses combats politiques.

Elle dirige et anime des comités et des clubs (comité de vigilance de Montmartre, club de la révolution à l’église saint Bernard de La Chapelle …) où des décisions importantes sont prises comme par exemple la création d’une cantine pour les enfants pauvres.

Elle écrit également dans le quotidien le cri du peuple où elle publie son programme social et anticlérical (suppression des cultes et de la magistrature, arrestation immédiate des prêtres …) La Commune se dote d'institutions : dix commissions (ministères) qui transforment Paris par leurs mesures.

Elles mettent en place la séparation de l'Église et de l’État, l’instruction gratuite, obligatoire et laïque pour filles et garçons, la suspension des actions en justice pour le nonpaiement des loyers. Mais la Commune manque de moyens financiers pour réaliser les réformes et doit faire face à l'offensive du gouvernement lancée le 11 avril. La Commune de Paris est une menace pour les autorités et suscite peur et hostilité dans les campagnes.

Le 11 avril, le gouvernement lance donc une offensive contre Paris ; 100 000 soldats entrent dans la ville.

Du 21 au 28 mai 1871 lors de la « semaine sanglante », Paris se couvre de barricades..... »

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