Louis LAVELLE , L’erreur de Narcisse
Publié le 28/02/2021
Extrait du document
«
Louis LAVELLE , L’erreur de Narcisse , 1939
1) Dans ce texte, "L'erreur de Narcisse", l'auteur aborde le sujet de la connaissance
de soi, de la perception de soi-même et celles que les autres ont de lui.
Dans la phrase " C'est pour cela qu'il y a tant de vanité, de faux semblant et de perte
de temps dans ce soin avec lequel je me considère" il veut dire que la perception des
autres ne se fait que par nos actions, il change d'autant plus la personne que nous
sommes et l'image que l'on souhaite se donner et qu'on entretient tout le temps pour
paraître bien.
Le terme "ce soin" dans la phrase signifie l'attention qu'il a pour lui-
même.
De plus, dans cette phrase il fait référence à l'amour propre qui est un amour
démesuré et inconditionné pour sa personne s'érige comme un obstacle à la
connaissance de soi par soi.
En effet, Lavelle tente d'expliquer à sa manière si nous
sommes réellement capables de faire de notre amour propre pour parvenir à se
connaître soi-même.
Pour finir, cela montre aussi que si l'on se connait mal comme c'est le cas avec
Narcisse d'où le titre 'L'erreur de Narcisse", il va se pousser à se rechercher lui-même
et va se concentrer que sur son apparence : le narcissisme.
2) " Un autre n'observe en moi que l'être que je puis montrer, et moi, que l'être que
je ne montrerai jamais " cette phrase relève premièrement un problème de
subjectivité, c'est à dire que le sujet et l'objet se confondent car ici la subjectivité
empêche de voir au-delà de ce qu'il souhaite voir et elle empêche également de se
poser les bonnes questions sur nous-mêmes et permet d'accroître l'amour-propre
( dont nous avons parlé dans la question 1 ) plus ou moins développé que nous avons.
Il dit qu'il se perçoit comme un être différent aux yeux d'autrui et qu'il n'arrivera
jamais à montrer qui il est vraiment.
Plus globalement, nous ne sommes que ce que
nous projetons d'être et non pas ce que nous voulons être.
Il oppose également les
mots "moi" et "autre".
On aurait tendance à croire que nous sommes les mieux placés pour répondre à nos
interrogations vis à vis de nous car nous sommes les seuls à avoir un rapport avec
notre esprit.
Cependant Lavelle pense le contraire comme si se serait les autres qui
serait le miroir indispensable à la connaissance de soi.
Pour lui, l'observation à une
conscience individuelle par elle-même aux vues de se connaître serait une méthode
inadaptée pour la connaissance de soi..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Louis Lavelle critique ici les oeuvres littéraires dont la fonction est de nous «distraire», c'est-à-dire de nous faire oublier notre pensée pour nous plonger dans un monde, une époque, où nous sommes étrangers
- Le rappel du parlementLa première erreur de Louis XVI.
- Victor-Charles-Louis Brochard1848-1907Né à Quesnoy-sur-Deule, est l'auteur de : De assensione Stoici quid senserint ; De l'Erreur(1879) ; Les sceptiques grecs (1887) ; Études de philosophie ancienne et moderne (1912).
- Le rappel du parlementLa première erreur de Louis XVI.
- Biographie de LAVELLE (Louis).