L'organisation des échanges internationaux

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : L'organisation des échanges internationaux. Ce document contient 2523 mots soit 5 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Economie.

« La légitimité théorique du libre-échange est forte : les agents économiques qui s'insèrent dans le commerce mondial bénéficient de gains en termes de bien-être économique. Deux arguments théoriques légitiment l'ouverture des frontières et l'insertion internationale : meilleure exploitation des avantages comparatifs nationaux et économies d'échelle. Cependant, le libre-échange pose les problèmes des modalités de partage des gains entre les États-nations, les firmes, la question des groupes sociaux et des coûts sociaux entraînés par les processus de spécialisation, déspécialisation, respécialisation. Ces problèmes résultent des tensions existant entre les deux logiques économiques mises en œuvre par l'ouverture des frontières : la spécialisation et la concurrence. Les conséquences en matière d'organisation des échanges internationaux sont, finalement, ambiguës. La conclusion logique serait de pratiquer un libre-échange unilatéral, le protectionnisme pénalisant le pays qui s'y livre en limitant ses importations et en freinant ses exportations. La Grande-Bretagne a pratiqué le libre-échange unilatéral jusqu'aux années 1930 sans connaître la paupérisation économique, tandis que les politiques mercantilistes de substitution d'importations développées par les PED ont pu entraîner, dans certaines situations, des processus d'appauvrissement. La prise en compte des effets négatifs des protections par une organisation ayant en charge l'organisation du commerce international devrait alors sanctionner les États-nations qui recourent au protectionnisme. Les hypothèses restrictives fortes des modèles et la prise en compte des rendements d'échelle croissants amènent à des conclusions plus nuancées. Rares sont les économistes recommandant un libre-échange intégral; la plupart préconisent un libre échange «négocié» ou «contractuel» dont les principes organisationnels demeurent pourtant incertains. La théorie néoclassique est aussi sollicitée pour apprécier les résultats des formes régionales d'organisation des échanges, et plus particulièrement les Unions douanières. .. .»